Premier lit : Princesse Haya bint Abdallah PrinceTalal bin Abdallah Princesse Munira bint Abdallah Deuxième lit: Prince Nayef bin Abdallah Princesse Makbula bint Abdallah Troisième lit : Princesse Naifeh bint Abdallah
Abdallah bin al-Hussein (en arabe : عبد الله بن الحسين), né en février1882 à La Mecque et mort assassiné le à Jérusalem, fut émir de Transjordanie de 1921 à 1946, puis roi de Transjordanie de 1946 à 1949 sous le nom d'Abdallah Ier (en arabe : عبد الله الأول), et enfin roi de Jordanie de 1949 jusqu'à sa mort.
En 1922, les Britanniques ont reçu par la SDN (Société des Nations, ancêtre de l'ONU) le mandat sur la Palestine. Dès que les Britanniques arrivèrent dans la Palestine alors mandataire, ils ont offert 77 % du territoire de la Palestine mandataire aux Arabes hachémites d'Arabie Saoudite pour les remercier de leur aide lors de la Première Guerre mondiale. Ces 77 % devinrent d'abord l'émirat hachémite de Transjordanie, puis le royaume hachémite de Jordanie. Ce nom est lié au Jourdain, fleuve qui longe le territoire.
En 1922, Abdallah Ier devient émir de Transjordanie, sous mandat britannique[2].
En 1946, il est proclamé roi de Jordanie, État correspondant à l'ancienne Transjordanie lors de l'accession de ce territoire à l'indépendance. Sa politique a pour but la formation d'un grand État arabe englobant la Jordanie, la Syrie, l'Irak et une partie de la Palestine[3],[4].
Le , il se fait proclamer roi de Jordanie lors d'une cérémonie organisée à Jéricho, dans la vallée du Jourdain[5].
En 1948, après la décision du 29 novembre 1047 votée par l'assemblée générale des Nations Unies de créer sur le territoire palestinien un État Juif qui sera en ami 1948 Israël et un État arabe qui devait être l'État arabe de Palestine, il participe à la guerre lancée par les pays arabes de la région contre l'État d'Israël pour soutenir le futur État arabe de Palestinien qui ne sera d'ailleurs jamais créé.
Après la guerre, un traité est conclu le 3 avril 1949 entre Israël et la Jordanie. Israël récupère la Nazarie et d'autres territoires attribués par les Nations Unies à la Palestine ; la Jordanie conquiert la Cisjordanie et l’Égypte la bande de Gaza. La Jordanie et Israël se partagent Jérusalem, les premiers occupant l'est et son centre historique, les seconds l'ouest.
Ce statu quo se prolongera jusqu'au 7 juin 1967, date de conquête par les forces armées israéliennes de Jérusalem-Est, au cours de la guerre des Six Jours, impliquant les mêmes forces armées qu'en 1948. À l'issue de cette guerre, Israël occupe la Cisjordanie, Jérusalem-Est, la bande de Gaza, le Sinaï et le plateau du Golan en Syrie .
Après l'annexion de la Cisjordanie, les Palestiniens représentent les trois quarts des habitants du royaume de Jordanie. Le pouvoir d'Abdallah Ier est donc fragilisé par les indépendantistes palestiniens qui aimeraient avoir leur propre État et qui le jugent trop complaisant à l'égard d’Israël. Le à Jérusalem, il est assassiné par Mustapĥa Ashu, âgé de 21 ans, de deux balles dans la poitrine et une dans la tête, et ce, sur ordre probable de Hadj Amin al-Husseini, le grand mufti de Jérusalem via le colonel Abdulah El Tell[6],[7].
↑(en) « Transjordan, King of, Since 1946; Hh Abdullah Ibn Hussein, (died 20 July 1951), Air Commodore, RAF; Member of the Hashemite family. During European War, 1914–18, he led the Arab Revolt against Turkey. Emir of Transjordan, 1921–46, when became King of Jordan (formerly Transjordan) », dans Who Was Who (pdf), Oxford University Press, (lire en ligne), p. 149-153.
↑Fonds des archives du Ministère des affaires étrangères, Transjordanie – Jordanie Hachémite (1944-1952) » (côte 369QONT) carton 439, dossier « Annexion » : « Rattachement de la Palestine arabe à la Transjordanie », lettre n°542/AL, (lire en ligne), p. 164-168.
↑Vincent Lemire, « L'impossible capitale », sur www.lhistoire.fr, L'Histoire n° 436 (consulté le ), p. 34-45.
↑(en) « Murder ok King Abdullah » (page 174), The Time, (lire en ligne [PDF]).
↑Diane Coussa, « Les velléités du Roi Abdallah Ier de Jordanie sur la Palestine autour de la guerre israélo-arabe de 1948. Ambitions et concrétisations, réception dans le monde arabe en général et dans la presse libanaise francophone en particulier », Mémoire de Master 2, , p. 189 (lire en ligne, consulté le ).
↑Jean Marc Aractingi, Dictionnaire des Francs maçons arabes et musulmans, Amazon editions, (ISBN9781985235090), p. 14.