Lorsqu’il monte sur le trône à la mort de son frère Claudius, Menas vient d’être seulement racheté aux musulmans qui l’avaient capturé lors d’une bataille et gardé captif à Harar pendant de longues années. Il combat avec succès les Turcs mais ne peut résister aux Oromos, au sud (Somalie, nord du Kenya), qui envahissent un tiers de l’Éthiopie. Sous la direction du luba Harmufa (1562-1570), plusieurs groupes oromos atteignent l’est du plateau éthiopien et poussent jusqu’à l’Angot, l’Amhara et le Bégameder[1]. D’autres s’établissent au Wellega.
En 1560, le vice-roi du Tigré, Yeshaq, se révolte et s’allie aux Turcs de Massaoua. Il proclame empereur Tazkaro, un fils illégitime de Yaqob, le fils ainé de Dawit II[3].
Hubert Jules Deschamps, (sous la direction). Histoire générale de l'Afrique noire de Madagascar et de ses archipelsTome I : Des origines à 1800. p. 410, P.U.F Paris, (1970);
Notes et références
↑Richard Pankhurst, The Ethiopian borderlands : essays in regional history from ancient times to the end of the 18th century, The Red Sea Press, , 489 p. (ISBN978-0-932415-19-6, présentation en ligne)
↑(en) Leonardo Cohen, The missionary strategies of the Jesuits in Ethiopia (1555-1632), Wiesbaden, Otto Harrassowitz Verlag, , 230 p. (ISBN978-3-447-05892-6, présentation en ligne)