Michaël Trahan est né en 1984 et a grandi à Acton Vale en Montérégie[1]. Il détient un doctorat de l'Université de Montréal, sa thèse portant sur la lisibilité de la littérature dans le champ poétique français contemporain[3].
En 2013, il publie son premier recueil de poésie, Noeud coulant, chez Le Quartanier, qui lui vaut le Prix Émile-Nelligan, le Prix du Festival de la poésie de Montréal ainsi que le Prix Alain-Grandbois[4]. « Poétique funèbre revisitée », Noeud coulant « explore en profondeur le thème de la mort, nous mène dans un univers glauque qui rappelle le cauchemar »[5].
En 2018, Trahan publie son second recueil, La raison des fleurs, chez le même éditeur, recueil pour lequel il reçoit le Prix littéraires du Gouverneur général[6]. Trahan y tisse poésie et fiction, inspiré par une série de photographies retrouvées chez un brocanteur, dont la première, une femme inconnue qui entre toute habillée dans la mer, orne la couverture de ce recueil où règne une « sensation d’inquiétante étrangeté »[7]. La même année il fait paraitre chez Nota bene un essai sur la réception des oeuvres du marquis de Sade dans La Postérité du scandale : petite histoire de la réception de Sade 1909-1939.
En 2020, sa troisième parution au Quartanier, Vie nouvelle, dont le titre provient d'une citation de Roland Barthes, est un hybride entre la poésie, l'essai, et le journal[8].
Trahan a également été directeur de la revue Estuaire de 2018 à 2021[9],[10]. Il est actuellement professeur au département de littérature, théâtre et cinéma de l'Université Laval[1].
↑Michaël Trahan, « La littérature aux limites du lisible : singularités de l’expérience littéraire dans le champ poétique français contemporain », Thèse présentée à la faculté des arts et sciences en vue de l’obtention du grade de Ph. D. en littératures de langue française, Université de Montréal, 2016, 433 p.