Fils d'un secrétaire d'une cellule communiste de Nice, Michel Mouillot est élevé par sa mère. Il travaille comme représentant chez Pernod Ricard[réf. souhaitée].
À la suite de sa rencontre avec le délégué général du PR François Léotard en 1982, il devient rapidement « l'homme fort » du Parti républicain dans les Alpes-Maritimes[réf. souhaitée].
Il est élu à deux reprises maire de Cannes (1989 et 1995).
Il avait réclamé d'importantes sommes d'argent à des casinoscannois en échange de l'autorisation d'installer des machines à sous[5].
Le , le tribunal correctionnel de Nice le condamne à six ans de prison ferme, 100 000 euros d’amende et cinq ans de privations de droit civils et civiques, peine confondue avec celle infligée dans le dossier d’urbanisme du Gonnet de la Reine de quatre ans d'emprisonnement ferme auxquels l'ex-maire avait été condamné par la cour d'appel d'Aix-en-Provence. Michel Mouillot avait obtenu un non-lieu dans une autre affaire immobilière, liée à l’aménagement du Palm-Beach et d’autres enquêtes lancées en 1996 n’ont jamais abouti. Il est libéré après 48 mois de détention, période de détention la plus longue pour un homme politique de la Cinquième République[6],[7].
Auparavant, Michel Mouillot avait déjà été condamné dans le cadre des démêlés judiciaires impliquant l'homme d'affaires Pierre Botton, gendre du maire RPR de Lyon Michel Noir.
Publications
Une passion pour ma ville, 1989, 167 p.
Un complot en Provence, Paris, Éditions Laurens, coll. « Politique », , 201 p. (ISBN2-911838-39-4)
↑Dans Les Frères invisibles, Éditions Albin Michel, 2001, spécialement p. 76 à 78, Ghislaine Ottenheimer et Renaud Lecadre indiquent que Michel Mouillot n’a jamais fait mystère de son engagement dans la franc-maçonnerie française.