Philippe-Antoine Merlin de Douai est le premier à occuper le poste en entrant en fonction le . Pendant le Directoire, la fonction est très instable et seul Charles Cochon de Lapparent y reste plus d'un an. Lors du Consulat et de l'Empire, les choses changent et Joseph Fouché est le seul ministre de la Police jusqu'en 1810 — à l’exception d’une période de près de deux ans, de 1802 à 1804, où il est remplacé par Claude Ambroise Régnier, également garde des Sceaux, mais Bonaparte rappelle Fouché —, date à laquelle il est remplacé par Anne Jean Marie René Savary. Lors de la Restauration, Jules Anglès le remplace brièvement. Pendant les Cent-Jours, Fouché reprend ce poste jusqu'à la déchéance de Napoléon Ier et ensuite pendant près de trois mois, jusqu’en . Élie Decazes lui succède pendant trois ans, jusqu'au , lorsque Louis XVIII décide de dissoudre ce ministère.
Jusqu'à sa suppression, le ministère loge à l'hôtel Juigné sis quai Malaquais[4],[5].
↑Le Cabinet de l'amateur et de l'antiquaire : Revue des tableaux et des estampes anciennes ; des objects d'art, d'antiquité et de curiosité, vol. 3, Paris, (lire en ligne), p. 505
↑Charles Clément, Prud'hon: sa vie, ses œuvres et sa correspondance, Paris, Librairie académique Didier et Cie, (lire en ligne), p. 230
↑Jean Guiffrey, L'œuvre de Pierre-Paul Prud'hon, Société de l'histoire de l'art français, 1924, p. 417.
↑Léo Mouton (1858-1948), Le Manoir de Jean Bouyn et l'École des Beaux-arts : un coin du Pré-aux-Clercs, Paris, Honoré Champion, (lire en ligne), p. 116-125
↑Jean-Paul Bertaud, Le Consulat et l'Empire (1799-1815), Paris, Armand Colin, 2011.
Annexes
Bibliographie
Michel Auboin, Arnaud Teyssier et Jean Tulard (et al.), Histoire et dictionnaire de la police : du Moyen Âge à nos jours, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , XXII-1059 p. (ISBN2-221-08573-6).
Arnaud-Dominique Houte, « « Surveiller tout sans rien administrer ». L'éphémère ministère de la Police générale (janvier 1852-juin 1853) », Histoire, économie et société, Paris, Armand Colin, no 2 « Maupas : un préfet en politique, de la monarchie de Juillet au Second Empire », , p. 66-75 (lire en ligne).
Frantz Laurent, Charlemagne-Émile de Maupas (1818-1888). Étude d'une trajectoire administrative, politique et notabiliaire, des monarchies censitaires à la Troisième République, préface de Gérard Larcher et avant-propos d'Éric Anceau, Paris, Dalloz, coll. "Bibliothèque parlementaire et constitutionnelle", 2024, 712 p. [chapitres 1 à 3].
Thierry Lentz, Savary, le séide de Napoléon, Metz, Editions Serpenoise, , 320 p. (ISBN2-87692-146-4). Réédition : Fayard, 2001 : nouvelle édition refondue et augmentée de l'ouvrage de 1993 (ISBN2-213-61127-0).
Aurélien Lignereux (préf. Jean Tulard), Gendarmes et policiers dans la France de Napoléon : le duel Moncey-Fouché, Maisons-Alfort, Service historique de la gendarmerie nationale, coll. « Collection Études / Service historique de la gendarmerie nationale », , 275 p. (ISBN2-11-092358-X, présentation en ligne).