La même année, ils enregistrent ce premier album post-Joy Division, mais encore marqué par l'empreinte de Curtis, tant les textes et les mélodies sont d'une noirceur, comme le titre ICB, qui signifie selon la rumeur Ian Curtis Buried (Ian Curtis enterré en français).
Album de transition musicale, Movement, au moment de sa sortie, n'a pas été particulièrement bien accueilli par les critiques (à l'exception notable de Michka Assayas dans Rock & Folk) ni par le public. Il s'est cependant classé 30e des charts britanniques. Il faut dire qu'il gardait le son qui était l'originalité de Joy Division, mais en le faisant évoluer, grâce notamment à l'utilisation du synthétiseur, une direction qui sera poursuivie et accentuée dès la fin de l'année avec Everything's Gone Green (décembre), puis l'année suivante avec Temptation, et enfin Blue Monday (1983).
Ce n'est qu'au fil des ans que Movement s'est construit une base solide de fans pour son lien émotionnel et musical à Joy Division.
À partir de 2013, Peter Hook and The Light l'ont rejoué sur scène. Plusieurs albums live sont venus documenter cette représentation, à commencer par le double CD "Movement" & "Power, Corruption & Lies" (Live At Manchester Cathedral 18th January 2013). Les arrangements originaux sont respectés et les huit titres y figurent regroupés dans l'ordre de l'album historique.