La plupart des personnes dont le nom figure sur ces murs ont été assassinées entre et à Auschwitz-Birkenau, les autres dans les camps de Sobibor, Majdanek et pour un convoi aux Pays baltes. Les victimes sont inscrites par année de déportation, dans l’ordre alphabétique des noms. Les noms des Juifs qui, quoique victimes du génocide nazi en France, n'ont pas été déportés, ne figurent pas sur le Mur des Noms[1].
Ce monument a été commandité aux architectes François Pin et Jean-Pierre Jouve (–), architecte honoraire des monuments historiques, qui a conduit la première phase du projet. Les travaux ont été réalisés sous l'autorité de l'architecte Antoine Jouve (–), fils du précédent, et ses associés Anne Sazerat (–) et Simon Vignaud (–)[réf. souhaitée].
Chaque année à l'occasion de Yom HaShoah, une lecture publique d'une partie des 76 000 noms du Mur est organisée sur le parvis du Mémorial de la Shoah, pendant 24 heures sans interruption[3].
Le Mur des Noms rénové, corrigé et complété de nouveaux noms, est inauguré le , en présence du président de la République Emmanuel Macron.