Myia (en grec ancien : Μυῖα / Muîa) est une philosophe dont les écrits sont perdus et l’existence semi-légendaire.
Biographie
Elle est traditionnellement présentée comme la fille de Pythagore et de Théanô et comme l’épouse de Milon de Crotone[1]. A Crotone, selon l’historien Timée de Tauroménion (cité par Porphyre), elle aurait été à la tête du groupe des jeunes femmes[2].
Écrit
Il existe une lettre attribuée à Myia, mais elle est apocryphe. Adressée à une certaine Phyllis, elle donne des critères pour le choix d’une bonne nourrice. Elle est inspirée par l’exigence d’harmonie et de modération caractéristique du pythagorisme. Pour H. Thesleff, cette lettre a été écrite vers 200 avant Jésus-Christ[3]; pour A. Städele, elle a été écrite à la fin du IIe siècle [4].
Bibliographie
Bruno Centrone, article « Myia » in Richard Goulet (dir.), Dictionnaire des philosophes antiques, vol. IV, Paris, CNRS Editions, 2005, p. 573-574.
Mario Meunier, Femmes pythagoriciennes. Fragments et lettres de Theano, Perictioné, Phintys, Melissa et Myia, Paris, L’Artisan du Livre, 1932, p. 113-116.
Références
- ↑ Jamblique, Vie de Pythagore 36
- ↑ Porphyre, Vie de Pythagore 4.
- ↑ H. Thesleff, The Pythagorean texts of the Hellenistics period, Turku (Finlande), 1965, p. 102.
- ↑ A. Städele, Die Briefe des Pythagoras und der Pythagoreer, Meisenheim am Glan, 1980, p. 269.