Comme le reste de la série POES, NOAA-19 devait fournir un flux continu d'informations environnementales mondiales sur[6] :
Sondages aérologiques globaux ;
Imagerie infra-rouge et visible globale ;
Observations globales et régionales de surface et hydrologiques ;
Prestation de services de lecture directe, de collocation des données et de S&R (recherche et sauvetage) ;
Observation de l'environnement spatial et de l'ozone ;
Recevoir des données à long terme pour la surveillance et les prévisions de changement du climat.
Incident
Le , le satellite est gravement endommagé lors d’une phase d’assemblage dans l'usine Lockheed Martin Space Systems à Sunnyvale, en Californie. L'engin spatial tombe sur le sol alors qu'une équipe le faisait passer de la position verticale à la position horizontale. Une enquête de la NASA permet de déterminer que cet accident est dû à des manquements dans le suivi des procédures sur l'ensemble de l'installation[7],[8].
Un technicien avait retiré les vingt-quatre boulons fixant une plaque d'adaptation sur le chariot sans documenter cette action. L'équipe qui a ensuite utilisé le chariot pour retourner le satellite n'a pas vérifié les boulons, comme spécifié dans la procédure, avant de tenter de déplacer le satellite[7]. Les réparations du satellite coûtèrent 135 millions de dollars. Lockheed Martin a accepté de renoncer à tous ses bénéfices réalisés ou à venir sur le projet pour aider à couvrir les coûts de réparation ; la société a finalement prélevé à cette fin 30 millions de dollars sur ses profits de 2003. Le reste des coûts de réparation a été payé par le gouvernement des États-Unis[8].
Intérêt pour les radioamateurs
L'intérêt des radioamateurs pour les NOAA est apparu dès que les ordinateurs furent capables de décoder le signal émis par les satellites[9].
NOAA-19 émettant entre autres dans la bande VHF en analogique par WEFAX, il est relativement simple de recevoir et de décoder ses deux canaux allant de la lumière visible à l'infrarouge thermique en fonction des conditions de prise de vue (jour/nuit)[10]. La fréquence se situe à 137,1 MHz, entre la bande d'aviation et celle des deux mètres[5].
Le satellite envoie aussi des données HRPT (High-resolution picture transmission(en)) en UHF à la fréquence de 1 698 MHz, plus difficiles à recevoir car nécessitant plus de matériel comme une parabole[11].
La première date est celle du lancement du lancement (du premier lancement s'il y a plusieurs exemplaires). Lorsqu'elle existe la deuxième date indique la date de lancement du dernier exemplaire. Si d'autres exemplaires doivent lancés la deuxième date est remplacée par un -. Pour les engins spatiaux autres que les lanceurs les dates de fin de mission ne sont jamais fournies.