Nicolas Dickner, né le à Rivière-du-Loup, est un nouvelliste, traducteur et romancierquébécois. Il est l'auteur de Nikolski, qui remporte le Prix Anne-Hébert, le Prix des collégiens, le Prix des libraires et le Prix printemps des lecteurs de Bordeaux.
Biographie
Études et carrière
Né le 21 novembre 1972 à Rivière-du-Loup[1], Nicolas Dickner découvre très tôt qu'il a une passion pour l'écriture. Durant ses cours à l'école secondaire, il commence à rédiger pamphlets et des contes pour enfants dans un carnet[2],[3]. Il étudie ensuite les arts plastiques et la littérature au Cégep de Rivière-du-Loup, où il « fini[t] deuxième au marathon d’écriture André-Laurendeau et remport[e] le troisième prix au concours littéraire intercollégial Critère »[4]. Il poursuit ses études en création littéraire à l’Université Laval, à Québec. Parallèlement, il voyage en Amérique latine et en Europe et vit au Pérou et en Allemagne avant de s’installer à Montréal. En 1997, il obtient une maîtrise en littérature québécoise à l’Université Laval[1],[5].
En plus d'occuper le poste de documentaliste au Centre de recherches en littérature québécoise de l'Université Laval, Dickner est webmestre pour divers organismes artistiques dont l'Union des écrivaines et des écrivains québécois, dont il est également membre[1]. De plus, il travaille comme bibliothécaire à l'Université du Québec à Montréal[4].
Il publie également Nikolski (Alto, 2005) qui remporte avec le Prix Anne-Hébert, le Prix des collégiens, le Prix des libraires ainsi que le Prix printemps des lecteurs à Bordeaux[1],[8]. L'œuvre est traduite en huit langues[9].
Nicolas Dickner poursuit son cheminement littéraire avec la publication de Tarmac (Alto, 2009) ainsi que Six degrés de liberté (Alto, 2015, Éditions du Seuil, 2018) qui obtient le Prix littéraire du Gouverneur général en 2015[1],[10],[11],[12],[13]. Ses romans présentent des personnages à la personnalité obsessive. Dans Six degrés de liberté, le protagoniste est, d'ailleurs, obsédé par les conteneurs et le transport maritime[14].
Il traduit également plusieurs titres dont Minuscule de Andrew Kaufman (Alto, 2012) ainsi que Les Weird, de Andrew Kaufman (Alto, 2014)[15],[16].
En plus de son travail d'écriture, il participe à plusieurs événements littéraires tant au Québec qu'en Europe. Il est aussi critique littéraire pour la revue Voir[7],[17].
Jan Dominique, Perrine Leblanc et Claude Le Bouthillier, membres du jury du Prix littéraire du Gouverneur général de 2015, mentionnent, à propos du livre gagnant[18] :
« Roman foisonnant et habilement construit, Six degrés de liberté est écrit avec rigueur et tendresse. Nicolas Dickner, au courant des avancées technologiques, dépeint avec intelligence et humour les ravages de la mondialisation et du capitalisme sauvage, en mettant notamment en scène des personnages qui repoussent toutes les frontières. »
Son œuvre a par ailleurs fait l’objet d’études universitaires[19].
↑Voir par exemple Marie-Hélène Voyer, « Nicolas Dickner et le charme discret des ruines », Études françaises, vol. 56, no 1, , p. 49-64 (lire en ligne)
↑« Prix et distinctions », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 139, , p. 67–68 (ISSN0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )