Remercié par Barclay en 1986 en raison de ventes insuffisantes[2],[3],[4], Claude Nougaro part pour New York avec « pour seul bagage » l'adresse de la veuve de Charles Mingus[3] (il fait d'ailleurs allusion au célèbre musicien dans la chanson Harlem, texte qu'il « pose » sur une composition de Mingus).
Sur place, il enregistre Nougayork avec des « pointures » de la musique américaine.
Parmi eux : le bassiste Mark Egan, issu du jazz contemporain (premier bassiste du guitariste Pat Metheny), qui enregistre sur le titre Il faut tourner la page ; le percussionniste Trilok Gurtu (ayant par exemple enregistré avec John McLaughlin) qui intervient sur Le Petit Oiseau de Marrakech ; mais aussi le bassiste Marcus Miller[2] (ayant côtoyé Miles Davis) qui assure la partie basse sur Un écureuil à Central Park et Nile Rodgers[2] (guitariste et fondateur du groupe Chic).
Cet album est un succès commercial lors de sa sortie en 1987 avec 503 000 exemplaires vendus[4],[5],[6], et relance la carrière de Claude Nougaro. Pour cet opus le chanteur obtint la Victoire du meilleur album aux Victoires de la musique 1988, ainsi que celle de l'Artiste interprète masculin de l’année.
↑ a et b« dix ans de la mort de Claude Nougaro - Quand le jazz est là », FIP, (lire en ligne)
↑ a et bNathalie Journo, « Portrait. Claude Nougaro, 68 ans. Cassé, reconstruit, il remontera sur scène à la rentrée avec un nouveau disque «l'Enfant-phare» », Libération, (lire en ligne)