Opaline Meunier est une femme politique libérale belge, conseillère communale de la ville de Mons, ancienne présidente de l'Unécof (ancien syndicat étudiant, aujourd'hui éteint) entre 2016 et 2017 et présidente des Jeunes CDH de 2019 à 2021[1]. Elle rejoint le MR, un parti politique belge francophone de droite et centre droit[2], via sa composante du MCC[2].
Biographie
Opaline Meunier naît le à Mons[3] d'un père militaire. Elle effectue toute sa scolarité, maternelles, primaires et secondaires, à l'École internationale du SHAPE à Mons.
Elle poursuit un baccalauréat en droit de l'Université de Namur et un master en sciences politiques à l'UCL Mons.
En 2012, elle prend sa carte au cdH[4] et est candidate à Estinnes[5].
En 2015, elle entre à l'Unécof et en est élue présidente en 2016[6]. Ce mandat marque le début de sa présence médiatique, à la suite de différents enjeux : grève des cheminots pendant les examens[7] ou dossier des numéros INAMI pour les étudiants en médecine[8].
Fortement contestée en interne et fragilisée[1], elle quitte le syndicat étudiant en [3] pour être nommée déléguée générale à la société civile du cdH, un emploi auquel elle devra renoncer en janvier 2018 après avoir choisi, contre l'avis de son parti, de rejoindre une liste dirigée par le MR[9].
Opaline Meunier est alors au centre d'une controverse qui occupera l'espace médiatique pendant plusieurs semaines. Le , elle annonce sur La Première qu'elle se présentera aux élections communales montoises sur la liste « Mons en Mieux ! », menée par le libéral Georges-Louis Bouchez, et pas sur la liste d'ouverture de la section locale cdH[10]. Une décision mal acceptée par le parti, qui lui demande de changer d'avis, sans succès, ce qui entraine la démission de ses fonctions et l'interdiction de se réclamer du parti humaniste pendant la campagne[11]. Cette affaire crée un malaise au sein du cdH, Catherine Fonck jugeant son maintien au cdH « incompatible » avec son choix[12]. L'affaire est qualifiée d'« immense gâchis » par la ministre bruxelloise Céline Fremault[13].
Elle renoue initialement avec son parti en étant élue en 2019 élue à la présidence nationale des Jeunes cdH, où elle succède à Christophe De Beukelaer[15]. A nouveau au centre d'une importante contestation[16], elle en démissionne le 30 décembre 2021[17], annonçant se consacrer à sa carrière d'enseignante et faire une « pause politique »[18]. La presse relate en effet que le président du cdH Maxime Prévot avait saisi le conseil de déontologie du parti, à la suite de la révélation qu'elle aurait fait allusion aux origines ethniques d'une employée enceinte pour appuyer une consultation juridique visant un licenciement[19]. Selon le chroniqueur Michel Henrion, il s'agit d'une révocation et non d'une démission, une assemblée générale ayant été convoquée pour statuer sur son maintien[20].
↑Philippe LERUTH, « La grève des 21, 22 et 23 janvier reportée », Communes, régions, Belgique, monde, sports – Toute l'actu 24h/24 sur Lavenir.net, (lire en ligne, consulté le )
↑« Opaline Meunier: "Il faut que Marcourt assure aux étudiants reçus-collés qu'ils passent bien en deuxième" », RTBF Info, (lire en ligne, consulté le )
↑« Opaline Meunier: "Tant que l'on aura une majorité absolue à Mons, il ne pourra pas y avoir de pluralisme" », RTBF Info, (lire en ligne, consulté le )
↑« Opaline Meunier: « On m’a laissé le choix jusqu’à la dernière minute de revenir sur ma décision » (vidéos) », Le Soir, (lire en ligne, consulté le )
↑« E-change: le nouveau mouvement politique est né mardi soir, mais ce ne sera pas un vrai parti politique », La Libre, (lire en ligne, consulté le )
Liens externes
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