Vers 1848, Oreste Cortazzo commence son apprentissage avec son père, Michel Cortazzo, peintre lui aussi, et dont les œuvres sont exposées au palais de Caserte près de Naples.
Lorsqu’il rencontre à Rome, vers 1858, Léon Bonnat, Cortazzo décide de venir à Paris pour y suivre les cours à son atelier. Peintre de formation académique, il peine à prendre un parti dans la querelle entre les tenant de l'académisme et les peintres impressionnistes[3].
Cortazzo réalise des portraits à la facture conforme à ce qu'en attend la clientèle bourgeoise de son temps. Mais bientôt, attiré par l'exotisme, Cortazzo s’inspire de la peinture japonaise et réalise deux œuvres : Fantaisie japonaise et Femme japonaise, mais il reste également proche des peintres académiques[4]. En 1870, il présente au Salon de Paris de 1870 : La Séance interrompue, œuvre qu’il montre à nouveau à l’Exposition universelle de 1878 de Paris[5]. Il expose également à celle de Londres en 1888.
Inspiré par le romantisme anglais, il produit aussi des paysages dans le style du XVIIIe siècle.