Il a été récipiendaire de la Croix de chevalier de la Croix de fer. Cette décoration est attribuée pour récompenser un acte d'une extrême bravoure sur le champ de bataille ou un commandement militaire avec succès.
Biographie
Le , Ottenbacher, fils d'un banquier (+02.10.1905), entre comme cadet dans l'armée de Wurtemberg.
Le , il est promu lieutenant.
Un peu avant la Première Guerre mondiale, il sert dans le 121e régiment d'infanterie(de).
En 1914, il devient Bataillonsadjutant en 1914 puis commande une compagnie de mitrailleuse.
Le , il est promu au grade de capitaine.
En 1919, il fait partie de 13e brigade et devient aide de camp en 1920 puis prend le commandement d'une compagnie du 13. (Württ.)Infanterie-Regiment de la Reichswehr.
En 1924 il commande une compagnie du 4. (Preuß.) Infanterie-Regiment et stationne à Stargard en Poméranie
En 1928, il devient capitaine du 15. (Preuß.) Reiter-Regiment[1] et s'installe à Paderborn.
En 1929, il est promu major au 17. Infanterie-Regiment stationné à Brunswick et devient commandant du 1er bataillon en 1932.
En 1933 il est promu lieutenant-colonel et commande, en 1934, le régiment d'infanterie Glogau.
En 1935, il devient colonel et prend la tête du Infanterie-Regiment 54. et se marie.
En 1938, Ottenbacher prend le commandement de la place de Lötzen en province de Prusse-Orientale
Le , il est promu général de division
Il participe à campagne de Pologne dans la 3e armée et remporte 2 fermoirs à sa Croix de fer. À la fin de la campagne sa brigade est dissoute et il commande le Infanterie-Ersatz-Bataillon 346.
Le , il est promu commandant de la 177e division d'infanterie à Vienne et responsable d'une partie des troupes de remplacement du XVIIe district militaire.
Le , il est nommé à la tête de la 36e division d'infanterie.
Le , il est promu au grade de generalleutnant.
Le , lors de l'opération Barbarossa il est à la tête de sa division qui est affectée au groupe d'armées C et fonce vers le Nord. Le 13 août, il est décoré de la Croix de chevalier de la Croix de fer.
Le , il est pendant quelques jours avec l'état-major du commandement général du XLI. Corps d'Armée puis responsable des troupes de remplacement avant de prendre le commandement en du 13ecommandement général Otto-Ernst Ottenbacher a été blessé lors des premières étapes du Front de Kalinine en octobre 1941 et gravement brûlé, il a été renvoyé en Allemagne pour récupérer[2].
Le , il est promu Beauftragten General beim Militärbefehlshaber Frankreich c'est-à-dire officier général commandant militaire en France devenant ainsi responsable de la formation des forces de sécurité, les Sicherungs-Regimenter.
En juin 1944, après le débarquement de Normandie, il est chargé, à la tête d'une colonne de répression, par le général Carl-Heinrich von Stülpnagel pour rechercher et destruire les maquis et les unités FFI dans le secteur du Massif central (Indre, Limousin, Auvergne, Dordogne) à l’instar de la colonne Jesser, de la Division Brehmer et de la Division Das Reich, avec mission de sécuriser les arrières des troupes d’occupation puis il effectue, avec ses troupes, une retraite en direction de Clermont-Ferrand. Avec le « Kampfgruppe » Bode de la 11e Panzerdivision, il commet des crimes de guerre contre des civils pendant la retraite et détruit plusieurs villages.
Du 18 juillet au , la bataille du Mont Gargan oppose, les forces d'Otto-Ernst Ottenbacher, notamment composées des colonnes de Kurt Von Jesser et de Walter Gleiniger forte de 2 500 hommes renforcée par des miliciens français, aux maquis commandés par Georges Guingouin (le « préfet du maquis »).
Début , il effectue des actions de lutte anti-maquis dans la région de Langres et à la mi-septembre il est à l'action dans la Marne la 1re armée allemande en retraite, la 16e division infanterie puis la colonne Ottenbacher qui auront comme commandant en chef des opérations Hasso von Manteuffel, ils sont à l'œuvre contre la 2e DB[3].puis dans la région d'Épinal.
On perd ensuite sa trace durant le reste de la guerre.
(de) Fellgiebel, Walther-Peer (2000). Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945. Friedburg, Allemagne: Podzun-Pallas. (ISBN3-7909-0284-5).
(de) Scherzer, Veit (2007). Ritterkreuzträger 1939–1945 Die Inhaber des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939 von Heer, Luftwaffe, Kriegsmarine, Waffen-SS, Volkssturm sowie mit Deutschland verbündeter Streitkräfte nach den Unterlagen des Bundesarchives. Jena, Allemagne: Scherzers Miltaer-Verlag. (ISBN978-3-938845-17-2).