Il constitue l'un des plus importants témoins au monde du phénomène des panoramas qui apparaît à la fin du XVIIIe siècle et s'impose comme le premier média moderne[1].
La toile monumentale constituant le panorama de la bataille est peinte par le peintre françaisLouis-Jules Dumoulin en 1912 pour la célébration du premier centenaire de la bataille[2].
Les façades et toitures du bâtiment ainsi que la peinture panoramique font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le [3].
L'immeuble est également classé comme patrimoine exceptionnel de Wallonie depuis le [4].
Le Panorama de la bataille de Waterloo a été proposé le par la Division du Patrimoine de la Région wallonne de Belgique pour une inscription au patrimoine mondial et figure sur la « liste indicative » (« tentative list ») de l'UNESCO dans la catégorie patrimoine culturel[1].
Le porche proprement dit est précédé d'un avant-corps rectangulaire abritant une porte en plein cintre surmontée d'un entablement orné de triglyphes et d'une frise de denticules.
Le Panorama et la butte.
Pilastres ioniques.
Le porche.
Intérieur
L'intérieur de la rotonde abrite le panorama proprement dit, un dispositif « comprenant un vaste tableau cylindrique embrassant les murs d'une rotonde que le spectateur découvre à partir d'une plate-forme érigée au centre de l'édifice »[1]. La plate-forme de 9 m de diamètre se situe à 5 m du sol, ce qui place l'œil du spectateur à la hauteur de la ligne d'horizon[1].
La toile circulaire de 12 m de haut et de 110 m de long réalisée par le peintre françaisLouis-Jules Dumoulin est « précédée d'un faux-terrain, de manière à dissimuler son bord inférieur et à renforcer l'effet d'illusion »[1]. Ce faux-terrain recouvert de sable et de végétation séchée est agrémenté d'objets réels (barrières, fusils, charrues) ainsi que de soldats et de chevaux gisant sur le sol et réalisés en papier mâché[1].
Jusqu'en 2014, le musée de Cire de Waterloo se dressait face au Panorama. Il est aujourd'hui remplacé par le restaurant Le Bivouac de l'Empereur qui résulte de la transformation de l'ancien musée auquel on a ajouté deux travées pour en porter le nombre à neuf.
À sa gauche se dresse une statue d'aigle noir, héritée de l'ancienne taverne-restaurant Le Bivouac de l'Empereur d'aspect rustique qui se trouvait à gauche du musée, et à sa droite une statue en pierre de Napoléon. L'aigle fait maintenant face au Mémorial Waterloo 1815.
L'aigle noir qui se dresse à gauche du restaurant.