Le , le dictateur italien Benito Mussolini lança au roi albanaisZog I un ultimatum exigeant l'acceptation d'un protectorat militaire italien sur l'Albanie[1]. Lorsqu'ils essuyèrent un refus, les Italiens envahirent le pays le et le mirent en place[2]. Le roi quitta le pays[3], et les Italiens établirent par la suite l'État albanais en tant que protectorat du royaume d'Italie[2].
Le , le ministre italien des Affaires étrangèresGaleazzo Ciano demanda à un groupe d'Albanais bien connus de « demander » la formation du Parti fasciste (en albanais : Partia Fashiste e Shqipërisë). Fin avril, le gouvernement italien approuva sa création. Le , le secrétaire du Parti fasciste italienAchille Starace, accompagné de deux navires de guerre italiens, arriva en Albanie pour annoncer officiellement la création du PFSh[4], qui fut fondé le [5]. Cependant, il ne reçut sa constitution que le et fut présenté avec une direction organisée et un conseil central qu'en [4].
Rôle des Italiens
Le PFSH promulgua des lois empêchant les Juifs d'y adhérer et les excluaient de professions telles que l'éducation[6]. Composé d'Albanais ethniques et d' Italiens résidant en Albanie[2], le parti existait en tant que branche du Parti national fasciste, et les membres devaient prêter serment de fidélité à Mussolini[7]. Tous les Albanais servant les occupants italiens furent tenus de le rejoindre, et le parti devint naturellement le seul parti politique légal du pays[8].