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Patrice Pastor, né le 10 juin 1973, est un homme d'affaires monégasque dans l'industrie immobilière à Monaco, dirigeant de la société J.B. Pastor & Fils depuis 2002[1].
Biographie
Famille
L'histoire de la famille Pastor commence avec le tailleur de pierre originaire de la Ligurie, Jean-Baptiste Pastor, qui crée l'entreprise de travaux publics J.B. Pastor & fils à Monaco en 1926. Son fils Gildo investit très tôt dans le foncier à Monaco. À son décès en 1990, ses trois enfants Victor(en)(1936-2002), Hélène (1937-2014) et Michel (1943-2014) héritent d'un patrimoine immobilier de 500 000 mètres carrés (15% du parc immobilier total monégasque) estimé à 19 milliards d'euros[1].
Patrice Pastor est le fils de Victor Pastor, et le frère de Philippe (né 1961), Marie-Hélène (née 1965) et Jean-Victor (né 1968)[1].
Carrière
Immobilier
Patrice Pastor dirige la société de promotion immobilière JB Pastor & Fils dont il a hérité à la mort de son père Victor en 2002. Selon Libération, cette dernière contrôlerait 85 % du juteux marché immobilier monégasque, qui lui-même représente 21 % du PIB de la principauté[2].
Il dirige également Pastor Real Estate, une société basée à Mayfair, au coeur de Londres[3]. Il a acquis plusieurs propriétés à Carmel-by-the-Sea en Californie, provoquant l'inquiétude des résidents vis-à-vis de ses intentions immobilières dans la région[4],[5].
Avec la consolidation du secteur de l'immobilier, J.B. Pastor & fils est devenue l'une des dernières entreprises indépendantes de construction en Alpes-Maritimes[6][Quand ?], et l'un des pricipaux sur le juteux marché du BTP de Monaco avec le Groupe Caroli(en) et le Groupe Marzocco[7].
Il a ainsi mené à bien la construction de l'ambitieux écoquartier Mareterra, une avancée de 6 hectares sur la mer achevé en 2024[8]
Médias et sport
En 2005, Patrice Pastor crée le mensuel L'Observateur de Monaco, puis le cède en 2020 à Maurice Cohen[9].
En 2009, il acquiert 20% de l'AS Monaco mais cède sa participation pour un franc symbolique en 2012 pour sauver les finances de l'équipe[10]. En 2020, sa société SCI Esperanza atteint les 5% de participation dans la Société des bains de mer de Monaco (SMB)[11], participation qu'il cède en 2023[12].
Dossiers du Rocher
Patrice Pastor a été soupçonné d'être le corbeau[13] visant plusieurs personnalités de l'entourage d'Albert II, accompagné d'une campagne de diffamation en ligne visant à écarter ses concurrents immobiliers dans les principaux appels d'offres publics de la principauté[14], ce qu'il nie farouchement[15],[16].
L'affaire des Dossiers du Rocher[17], partie d'un piratage d'e-mails et de tentatives de chantage autour de grands projets d'aménagement[18] a ainsi secoué la politique monégasque et le palais princier pendant plusieurs mois. Il est depuis en conflit ouvert avec Claude Palmero, ancien administrateur de biens d'Albert II[16],[19].
En 2024, dans le cadre de l'abandon du projet de rénovation du vieux port, Patrice Pastor et le Prince Albert II ont déposé une plainte conjointe pour trafic d'influence contre les mêmes personnes ciblées dans l'affaire des dossiers du Rocher, et renvoyant aux révélations de cette affaire pour justifier cette procédure judiciaire[20],[21].
↑(en) « ‘Octopus of Monaco’ wraps his tentacles around California town », The Sunday Times, (lire en ligne, consulté le ).
↑(en) Snejana Farberov, « Billionaire buying up properties in Calif. town ‘cannot understand’ why locals are ‘terrified’ », New York Post, (lire en ligne, consulté le ).
↑Gérard Davet et Fabrice Lhomme, « Des kilos de documents et des milliards d’euros en jeu : à Monaco, un « corbeau » fait trembler l’entourage du prince », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bVincent Monnier, « Monaco : Patrice Pastor, le magnat de l’immobilier, porte plainte contre l’ex-bâtonnier de Paris », Nouvel Obs, (lire en ligne, consulté le ).
↑Stéphane Sellami, « À Monaco, l’affaire des Dossiers du Rocher bouscule la Principauté », Journal du Dimanche, (lire en ligne, consulté le ).
↑Anne-Laure de Chalup, « Dossiers du Rocher à Monaco : ce qu'il faut savoir sur cette affaire qui éclabousse le prince Albert », La Dépêche du Midi, (lire en ligne, consulté le ).
↑Eric Galliano et Thomas Michel, « Abandon du projet "Esplanade des Pêcheurs": Monaco se porte partie civile au pénal », Monaco Matin, (lire en ligne, consulté le ).