Une fois sa carrière de joueur terminée, il devient entraîneur au sein de ligues mineures. À partir de 2002, il est l'adjoint de Mike Babcock pour les Mighty Ducks d'Anaheim puis les Red Wings, remportant avec ces derniers la Coupe Stanley en 2008. De à , il est l'entraîneur-chef des Sénateurs d'Ottawa[4]. En 2013, il reçoit le trophée Jack-Adams du meilleur entraîneur de la LNH.
Son fils A.J. est également un joueur professionnel de hockey sur glace[5].
Durant l'été suivant, il est échangé aux Jets de Winnipeg dont il en devient un joueur clé. Durant son séjour dans le Manitoba, il évolue sur la même ligne que Dale Hawerchuk[11] et inscrit régulièrement plus de 70 points par saison, réalisant sa meilleure performance en 1985 avec 101 points. Cette année-là, il est retenu pour le Match des étoiles. En 1984, il termine meilleur buteur de son équipe avec 40 buts[12]. Durant cette période, il est également le représentant des joueurs de Winnipeg auprès de l'Association des joueurs de la Ligue nationale de hockey (NHLPA)[11].
Envoyé aux Red Wings de Détroit en 1988, MacLean n'y reste que le temps d'une saison avant de retrouver les Blues. Associé à Rod Brind'Amour et Adam Oates, il fait une saison 1989-1990 solide. Au cours de l'édition suivante, il est forcé de mettre un terme à sa carrière en raison d'un déchirement du cartilage costal[11].
Carrière d'entraîneur
Recruteur pour les Blues depuis 1991[11], Paul MacLean est nommé deux ans plus tard entraîneur-chef des Rivermen de Peoria de la Ligue internationale de hockey (LIH), l'une des équipes affiliées à Saint-Louis[8]. Pour sa première année dans ses nouvelles fonctions, il mène son équipe vers un titre de division ce qui lui vaut d'être nommé entraîneur de l'année dans les ligues mineures par la revue The Hockey News[4]. Les Rivermen sont cependant éliminés dès la première ronde des séries éliminatoires[13]. MacLean continiue de diriger l'équipe de Peoria deux saisons supplémentaires, la menant vers deux qualifications pour les séries et un second titre de division[14],[15].
Le , il devient l'assistant de Don Hay pour les Coyotes de Phoenix de la LNH, la franchise venant d'être relocalisée depuis Winnipeg. Il ne reste dans l'Arizona que le temps d'une édition[11]. Peu de temps avant le début de l'exercice 1997-1998, MacLean est nommé entraîneur-chef des Blades de Kansas City de la LIH[11]. Durant les trois années sous sa direction, l'équipe se qualifie pour les séries à deux reprises[16]. En 2000, il prend les rênes des Mallards de Quad City de la United Hockey League (UHL)[11]. Premier de leur division[17], les Mallards éliminent tour à tour le Fury de Muskegon et les Komets de Fort Wayne avant de remporter la Coupe Coloniale face au Smoke d'Asheville[18]. La saison suivante, MacLean et Quad City terminent de nouveau en tête de leur division[19] mais sont éliminés en deuxième ronde des séries par Muskegon[20].
Après la saison 2004-2005 annulée en raison du lock-out, MacLean accompagne Babcock à Détroit où il vient d'être nommé à la tête des Red Wings. Vainqueur de la Division Centrale en 2006 et Saison 2006-2007 de la LNH, Hockeytown s'impose une troisième fois consécutive l'année suivante avant d'atteindre la finale qu'elle remporte face aux Penguins de Pittsburgh en six parties[23]. Comme le reste de l'équipe, MacLean a le droit de profiter de la Coupe Stanley pendant une journée et l'amène le à Antigonish en Nouvelle-Écosse[24]. Pour l'édition 2008-2009, les Wings atteignent de nouveau pour la finale et retrouvent Pittsburgh, l'équipe de la Pennsylvanie l'emportant cette fois-ci[25]. MacLean continue son travail à Détroit pendant deux années supplémentaires, l'équipe étant sortie en seconde ronde des séries à chaque reprise[26].
Le , MacLean est nommé entraîneur-chef des Sénateurs d'Ottawa. Il retrouve Bryan Murray comme directeur général, une position que celui-ci occupait lors du passage de MacLean à Anaheim[27]. À l'issue de la saison 2012-2013, MacLean reçoit le trophée Jack-Adams du meilleur entraîneur de la ligue pour avoir su gérer un effectif marqué par les blessures et intégrer 14 recrues[Note 1] dans l'équipe, un record dans l'histoire de la LNH[28]. Le , il est limogé par les Sénateurs[29].
Vie personnelle
Paul MacLean passe ses étés à Antigonish en Nouvelle-Écosse avec son épouse Sharon. Le couple a trois enfants : une fille, Erin, et deux fils, A.J. et David[4].
A.J. est un joueur professionnel de hockey sur glace devenu entraîneur[5]. David est l'un des recruteurs des Coyotes de l'Arizona[30].
Statistiques
Joueur
Avec 248 buts et 270 aides pour un total de 518 points, Paul MacLean est le troisième joueur le plus offensif des Jets de Winnipeg au cours de leurs années en LNH, devancé par Hawerchuk et Thomas Steen dans chacun des classements[31].