La personnalité de l'année (Person of the Year) est un titre qui est décerné chaque année en décembre depuis 1927 par la rédaction de l'hebdomadaire américainTime Magazine à la personne qui a « marqué le plus l'année écoulée, pour le meilleur ou pour le pire ».
Jusqu'à 1998, le titre portait le nom d’Homme de l'année (Man of the Year).
Historique
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C'est à partir de 1927 que Time Magazine décida de distinguer un « Homme de l'année ».
Souvent, quelques jours avant l'annonce, une liste de nommés ou de présélectionnés est dévoilée. La personnalité est dévoilé généralement durant l'émission Today de NBC.
Fondateur du réseau social Facebook. Le magazine donne la mention « Le connecteur ».
2011
Les Protestataires
Représentants la plupart des mouvements globaux de protestation, notamment du Printemps arabe, des Indignés, du Tea Party, des participants de Occupy Wall Street, et également des manifestants en Grèce, en Inde et en Russie (parmi d'autres).
Les personnels de santé qui combattent l'épidémie d'Ebola de 2014. À l'occasion, cinq couvertures sont édités sur cinq personnes représentants l'ensemble des combattants : les docteurs Jerry Brown et Kent Brantly, la soignante Salome Karwah, l'humanitaire Ella Watson-Stryker et l'ambulancier Foday Gallah[4],[5],[6].
Le magazine lui donne la mention « Président des États divisés d'Amérique » en raison de sa campagne très clivante, de nombreuses manifestations s'opposant déjà au vainqueur et de sa défaite au vote populaire, où il est devancé de près de trois millions de voix par Hillary Clinton[7],[8].
2017
« Silence Breakers »
Les « Silence Breakers » (« ceux qui brisent le silence ») sont un groupe de femmes et d'hommes ayant dénoncé de nombreuses inconduites et agressions sexuelles de la part du producteur de film Harvey Weinstein (avec une affaire éponyme). Ces accusations ont par la suite inspiré de nombreuses autres victimes à dénoncer de nombreuses personnalités, issues pour certaines du monde artistique, politique et journalistique, mais aussi de nombreux autres secteurs[9]. Les personnalités sur la couverture sont Ashley Judd, Taylor Swift, Susan Fowler, Adama Iwu, Isabel Pascual et une femme souhaitant témoigner anonymement par crainte de représailles[10].
2018
« The Guardians and the War on Truth »
Ce groupe est formé de différents journalistes, incluant le journaliste saoudien Jamal Khashoggi, Wa Lone et Kyaw Soe Oo, journalistes condamnés à 7 ans de prison en Birmanie,Maria Ressa, et leCapital Gazette, quotidien victime d'un attentat. Le journal honore d'autres journalistes sans leur consacrer une première page, comme Amal Habani ou Shahidul Alam.
« Pour avoir mené un retour en force historique, pour avoir provoqué un réalignement politique unique en son genre, pour avoir remodelé la présidence américaine et modifié le rôle de l’Amérique dans le monde, Donald Trump est la personnalité de l’année 2024 du magazine Time » écrit le rédacteur en chef, Sam Jacobs[12].
Choisi pour la 2de fois.
Critiques
Le titre de « personnalité de l'année » est souvent considéré, à tort, comme étant un honneur. De nombreuses personnes, y compris certains membres des médias américains, continuent de relayer l'idée que le titre d'« homme ou femme de l'année » est une récompense ou un prix, bien que Time Magazine fasse régulièrement des démentis sur ce point. La confusion vient probablement du fait que de nombreuses personnalités titrées sont largement admirées par le lectorat du Time Magazine. Ainsi, de nombreux journalistes décrivent une nouvelle « personne de l'année » comme ayant rejoint le rang des précédents « vainqueurs », tels que Martin Luther King[réf. souhaitée].
Il y eut une très grande polémique aux États-Unis après que le choix du Time se fut porté sur l'ayatollah Khomeini en 1979. Depuis, le magazine américain s'est généralement gardé de choisir des figures anti-américaines[réf. souhaitée].
La personne de l'année 2001, juste après les attentats du 11 septembre, fut le maire de New York, Rudolph Giuliani, bien que pour beaucoup Oussama ben Laden constituât un choix plus logique. Le numéro déclarant Giuliani « homme de l'année » comprenait un article soulignant les décisions antérieures de nommer l'ayatollah Khomeini « homme de l'année 1979 » et l'hésitation qui se termina par un refus de nommer Hitler en tant que « personnalité du siècle », Albert Einstein ayant été finalement retenu pour ce titre[13]. L'article semblait insinuer qu'Oussama Ben Laden aurait été un choix plus normal pour le titre d'« homme de l'année 2001 » et que Hitler était un candidat plus fort qu'Albert Einstein pour le titre de « personnalité du siècle » mais que le journal ne les avait finalement pas choisis à cause de leur « influence négative sur l'Histoire »[réf. souhaitée].
Un autre choix largement critiqué fut la décision en 2006 d'élire You (« Vous » en français), censé honorer la majeure partie des gens (voire tout le monde) pour le rôle de chaque individu au développement d'Internet et de la communication (via les blogs, et les réseaux sociaux). L'émission de télévision The Jon Stewart Show a parlé d'une « blague » et le magazine Slate a désigné cette sélection comme étant « tout simplement stupide ». Le comédien Stephen Colbert en plaisanta en disant que lorsqu'il reçut son exemplaire du Time, il avait pensé que celui-ci l'avait choisi, lui, comme « homme de l'année » et lui en avait envoyé un numéro personnalisé[réf. souhaitée].
Le , Ben Bernanke, président de la Réserve fédérale américaine est choisi personnalité de l'année par Time[14] pour avoir, selon eux, sauvé les États-Unis du désastre financier. Cette nomination laisse toutefois un « goût amer » car dans un même temps le chômage n'a pas baissé aux États-Unis et seule la bourse a repris de la vigueur.
En 2017, le journal The Hill déclare que Time Magazine est trop politiquement correct pour choisir une personnalité clivante, surtout dans les années 2000, alors qu'ils ont choisi précédemment Khomeini et Hitler, le média rappelant que ce n'est pas un concours de popularité[15].