À l’origine[1], avec son jumeau le phare du Paon, l’alignement des deux phares permettait d’éviter l’écueil de la Horaine au large de la pointe du Paon.
Un sémaphore est aussi présent à proximité ; haut de 32 m, il a été construit en 1862[2].
Histoire
Le premier phare[3] construit en 1858[4] par l'entrepreneur Mahé[5], d'une hauteur de 11,50 m est une tour carrée en maçonnerie de pierres apparentes, accolée au corps de logis qui contient le magasin et la maison du gardien. Il s'élève à 27,5 mètres au-dessus de la mer.
Il est allumé le avec un feu fixe rouge de cinquième ordre alimenté à l’huile végétale.
En 1875 le phare[6] fonctionne à l’huile minérale.
En il fonctionne aux vapeurs de pétrole avec feu à éclat blanc toutes les cinq secondes, focale de 0,1875 mètre. Électrifié en 1942, il est détruit le par les troupes allemandes.
La première femme officiellement gardienne de phare, Marie-Perrine Durand, y a travaillé[7].
Phare actuel
Le phare actuel[8], construit de 1947 à 1949[9] selon les plans des architectes et entrepreneurs Henri Auffret[10] et Joël Hardion[11], est une tourelle rectangulaire à face arrondie accolée à la façade d’un corps de logis en moellons de pierres de taille et toiture en ardoises. Le corps est peint en blanc et porte l'inscription « ROSEDO[12] ».
Il mesure 13,10 mètres et domine la mer à 40 mètres. La focale est à 11 mètres de hauteur[13].
En 2001, la lanterne est démontée et remplacée par un fanal à entretien extérieur sans lanterne. Automatisé en 2007, il n’est plus gardé depuis le départ à la retraite des gardiens Yvonne et Claude Tollari[14].
Les Archives nationales conservent sous la cote CP/F/14/17512/A/22 quatre exemplaires d'un plan non daté du "feu éclair à lentille unique" du phare de Rosédo.