Philibert-Augustin BonfilsPhilibert-Augustin Bonfils
Philibert-Augustin Bonfils, né le à Bordeaux[1] et mort le à Paris, est un officier de Marine et administrateur colonial français. BiographieFils d'un négociant bordelais[1], Philibert-Augustin Bonfils est admis dans la Marine royale en qualité d'élève de la marine le . Par la suite, il est successivement promu enseigne de vaisseau le , lieutenant de frégate le , capitaine de frégate le et enfin capitaine de vaisseau le [2]. Sa carrière s'accomplit d'abord à la mer. Il sert en qualité de directeur du port à Bône en 1838[3] avant d'assurer le commandement du chebek Boberach affecté à la station de l'Algérie à partir du [4]. Le lieutenant de vaisseau Bonfils commande ensuite la goélette le Liamone dépendant de la station de Bougie à compter du [5]. Durant ce temps de commandement, il rédige un article présentant un « Exposé des projets faits pour le port d'Alger »[6]. Il est ensuite nommé le commandant du bâtiment à vapeur Le Dauphin armé à Nantes[7]. Il devient ensuite administrateur colonial. Le capitaine de frégate Bonfils exerce d'abord les fonctions de commandant supérieur de Mayotte du au . Promu capitaine de vaisseau, il est nommé gouverneur de la Guadeloupe et ses dépendances le . Il y prend ses fonctions le et reste en poste jusqu'au . Le 14 juin 1854, afin d'augmenter la main-d’œuvre agricole, il crée le service de l’Immigration de Guadeloupe et le 24 décembre[8], à bord du voilier l'Aurélie[9], arrivent les 314 premiers travailleurs engagés d'origine indienne[10]. Après son retour en métropole, Bonfils occupe des emplois sédentaires. En poste au port de Lorient en 1857[11], il est ensuite appelé à Paris au sein du ministère de la Marine. Il siège en qualité de membre du Conseil supérieur de l'Algérie et des colonies en 1860[12] puis de membre du Conseil des prises en 1864[13]. Il est finalement pensionné à Lorient par décret impérial du [14]. Officier de la Légion d'honneur depuis le , le capitaine de vaisseau Bonfils est élevé au rang de commandeur du même ordre par décret impérial du [15]. Il meurt en son domicile parisien du 134, rue de Grenelle, dans le 7e arrondissement, le [16]. Publications
Notes et références
AnnexesArticles connexesLiens externes
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