Il a été directeur-adjoint de collecte et d'analyse du renseignement de la DGSE de 2000 à 2006. Actuellement, Il est à la fois conseiller magistrat à la Cour des comptes française[1], et enseignant chargé de cours sur les politiques de renseignement à Sciences Po Paris[2],[3]. Il y a cofondé le séminaire Métis consacré à la recherche sur les politiques de renseignement[1].
Il est co-auteur du livre Renseigner les démocraties, renseigner en démocratie avec l'ancien directeur de la DGSEJean-Claude Cousseran[2].
Il commence à enseigner à partir de 2007, en donnant un cours sur les politiques du renseignement dans les démocraties occidentales, à l’École des affaires internationales (PSIA) de Sciences Po Paris[3]. Il y cofonde le séminaire Métis consacré à la recherche sur les politiques de renseignement[1].
Depuis 2011, Philippe Hayez est responsable avec Jean-Claude Cousseran de la spécialité “renseignement” (intelligence) de PSIA à Sciences Po Paris, en tant que "conseiller scientifique"[3]. Il y donne un cours, avec Jean-Claude Cousseran jusqu'en 2016[5], puis avec le général Olivier Bonnet de Paillerets (officier général commandant de la cyberdéfense à l'état-major des armées françaises) à partir de 2017[6], intitulé Renseigner les démocraties, renseigner en démocratie. C'est aussi le titre de l'ouvrage que Philippe Hayez co-écrit avec Jean-Claude Cousseran, paru fin [4].
En , Philippe Hayez est placé en garde à vue et interrogé par les enquêteurs de la DST, qui le soupçonnent d'être la source du journaliste d'investigationGuillaume Dasquié, mis en examen pour « détention et diffusion de documents ayant le caractère d'un secret de la défense nationale ». Selon Le Monde, Philippe Hayez avait lors de sa rencontre avec Guillaume Dasquié dans un café de l'Alma à Paris en , « pris soin de ne pas lui dire grand-chose ».
La DST perquisitionne le bureau de Philippe Hayez rue Cambon à la Cour des comptes et découvre des valises de documents classés de la DGSE, sur lesquels il avait eu à travailler et qu'il avait conservés[9]. Mis hors de cause dans l'affaire Dasquié, Philippe Hayez est mis en examen pour détention de documents classifiés[7]. D'après le journaliste Jean-Dominique Merchet qui tenait en 2008 son blog Secret Défense sur le site de Libération, Philippe Hayez est très estimé dans les milieux du renseignement, et est très rapidement mis hors de cause par les enquêteurs ; toujours selon Merchet, la pratique de garder des documents classifiés après avoir fait partie des services de renseignement, bien qu'illégale, est relativement courante[9].
Publications
Jean-Claude Cousseran, Philippe Hayez, Renseigner les démocraties, renseigner en démocratie, Odile Jacob, Paris, 2015, 374 p.
Jean-Claude Cousseran, Philippe Hayez, Leçons sur le renseignement, Odile Jacob, Paris, , 432 p.
Jean-Claude Cousseran, Phillipe Hayez, Nouvelles leçons sur le renseignement, Odile Jacob, Paris, 2021, 528 p.
Notes et références
↑ abcd et eJean-Claude Cousseran et Philippe Hayez, Renseigner les démocraties, renseigner en démocratie, Paris, Odile Jacob, , 374 p. (ISBN978-2-7381-3241-3)
↑ a et bFranck Johannès, « L'ancien directeur-adjoint de la DGSE, victime collatérale de l'affaire Dasquié », Le Monde.fr, (ISSN1950-6244, lire en ligne, consulté le )
↑« Dans les coulisses du staff de Juppé, des technos coachés par des seniors », Challenges, (lire en ligne, consulté le )