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Philippe Parreno est un artisteplasticien français né en 1964 à Oran, en Algérie. Il vit et travaille à Paris[1]. Figure de la scène artistique française mais aussi internationale, il produit une œuvre protéiforme et souvent éphémère, qui remet en question les formats d'expositions et la nature des images. Il est passionné par le passage de la réalité à la fiction et par l'exposition conçue comme médium et espace de fiction.
Biographie
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À l'âge de quatre ans, Parreno a été profondément affecté par l'assassinat de Robert Kennedy, le frère de l'ancien président des États-UnisJohn F. Kennedy, le . L'événement a influencé son travail ultérieur en tant qu'adulte[2].
Après ses études, Parreno a travaillé au Magasin comme assistant d'artiste. En même temps, il a développé son style artistique[4].
Pendant un an, Parreno a fréquenté l'Institut des hautes études en arts plastiques, mais il a changé de direction quand il a vu l'exposition de 1985 Les Immatériaux, conçue par Jean-François Lyotard au centre Pompidou[4].
Œuvres
Dans les années 1990, Philippe Parreno doit sa renommée à l'originalité de son travail et à la diversité de ses pratiques (le cinéma, le dessin, la performance, etc.). Tout comme nombre d'artistes de sa génération, en particulier ses proches collaborateurs et amis de chez Anna Sanders Films, à savoir Dominique Gonzalez-Foerster ou Pierre Huyghe, il travaille particulièrement à partir d'un univers cinématographique ou télévisuel.
Philippe Parreno travaille beaucoup sur le décalage entre les différentes formes de représentation des images, entre réalité et fiction, langage et narration, la temporalité, le théâtre, les codes télévisuels et cinématographiques, qu'il fusionne entre eux. Il a réalisé de nombreuses expositions et installations, impliquant par exemple des objets (un arbre de Noël, une fresque fluorescente, des mannequins ou encore des ballons fixés au plafond "bulles sans paroles")[5], de la musique, des lumières, et des films. Tous ces médiums accompagnent l'expérience poétique des spectateurs.
En 2013, Philippe Parreno expose au palais de TokyoAnywhere, anywhere out of the world. Il joue avec les symboles, les mots et les sons, modifiant alors la perception de l'espace par les visiteurs. Il transforme le palais de Tokyo en un énorme organisme vivant, une grande boite à musique, une machine poétique dont le mécanisme est en perpétuelle évolution. Le montage de l'exposition ressemble à un gigantesque plateau de cinéma, où les œuvres se déclenchent, s'arrêtent, se court-circuitent. Il déploie ici un art du programme. Dans la rotonde centrale, des rails sont posés en cercle au sol, autour d'une petite scène, comme pour le filmage d'un traveling, sauf qu'il y aura l'absence de caméras, mais un pan de mur tournant automatiquement autour d'un étrange dance floor où l'on entend le son de danseurs.