Yvon Lambert s'est intéressé à l'art de son temps de façon extrêmement précoce, puisqu'il affirme avoir acheté sa première œuvre à l'âge de quatorze ans, alors qu'il vivait dans la région de Saint-Paul-de-Vence et était ainsi en contact avec les grands noms de la Fondation Maeght. Avec l'aide financière de sa mère, il ouvre sa première galerie à Vence, place du Grand-Jardin[2].
En 2003, il ouvre une galerie sur la 21e rue dans le quartier de Chelsea à New York. En 2008, il demande à l'architecte Richard Gluckmann de concevoir un nouvel espace pour celle-ci. En , après sept ans d'activité, il annonce la fermeture de sa galerie de Chelsea pour le mois de juin de la même année afin de recentrer son activité en France[4].
Le , on annonce la fermeture de sa galerie parisienne fin . Il se consacre aujourd'hui à l'édition de livre d'artiste en ouvrant une nouvelle librairie 14 rue des Filles du Calvaire à partir du .
À la fin des années 1990, Yvon Lambert décide d'ouvrir sa collection personnelle au public. Il organise en 1992 une importante exposition intitulée « Yvon Lambert collectionne » à Villeneuve-d'Ascq et envisage d'ouvrir un musée à Montpellier[2]. Ce dernier projet avorte, mais avec l'aide de la municipalité d'Avignon, il installe le fonds de ses collections, prêté pour 20 ans, dans l'hôtel de Caumont, en vue d'une future donation. La Collection Lambert ouvre ses portes en .
Durant l'été 2008, Yvon Lambert est invité à exposer une importante partie de sa collection à la villa Médicis de Rome. Cette même année, Yvon Lambert annonce qu'il envisage de faire une donation à l'État français de 300 œuvres de sa collection, pour une valeur estimée à environ 63 millions d'euros, dans le cadre de la création à Avignon d'un centre d'art contemporain permanent[6],[3]. Ce projet est entériné en avec la donation de 556 œuvres à l'État français inaliénables à l'hôtel de Caumont[7].
Décorations
Officier de l'ordre national du Mérite (promu directement à ce grade en 2016 pour ses 50 ans de services[8]).