Pierre-Henri Dumont fait ses études secondaires au lycée Saint-Pierre de Calais. Il étudie ensuite à l'Institut d'études politiques de Paris. Il effectue son année d'étude à l'étranger à l'université Johns-Hopkins. Parallèlement, il travaille comme stagiaire dans le cabinet de la femme politique américaine Carolyn McCarthy[1].
En 2009, il est désigné président de l'association UMP Sciences Po[2].
En 2011, il obtient un master en affaires publiques[3].
Après son cursus universitaire à Sciences Po, il est, de 2012 à 2014, collaborateur parlementaire du député Charles Ange Ginésy[5].
Parcours militant
Il plonge très jeune dans la politique. À 7 ans, il accompagne ses parents, militants RPR, à des réunions et porte un tee-shirt « Les Jeunes avec Chirac »[6].
Entre 2010 et 2011, il est responsable administratif des Jeunes Populaires et entre 2011 et 2015 délégué national de cette organisation et membre du bureau national. De 2015 à 2017, il est également vice-président et trésorier de l'organisation des Jeunes du Parti populaire européen[7].
En 2016, il annonce que si la loi sur le non-cumul des mandats était maintenue et qu'il était élu député, un nouveau maire serait élu mais qu'il « resterai[t] le seul maître à bord » : « Je resterais aux manettes. Le nouveau maire ne porterait finalement que l'écharpe »[8].
À l'issue de la session extraordinaire qui s'achève en , le journal Les Échos estime qu'il « s'est imposé en quelques semaines comme l'icône du renouvellement à l'Assemblée nationale chez les Républicains, alors que le parti a vu plusieurs de ses ténors balayés aux législatives. [...] C'est dans l'hémicycle que Pierre-Henri Dumont s'est distingué par ses interventions offensives, que ce soit contre la majorité ou contre les groupes de gauche, notamment lors des discussions sur le projet de loi de moralisation de la vie publique »[11].
Lors des élections municipales de 2020, il figure en 2e position sur la liste de la majorité sortante à Marck, qui remporte 73,9 % des suffrages dès le premier tour[18].
Audition d'une étudiante voilée à l'Assemblée nationale
Le , lors d'une audition de la commission d'enquête à l'Assemblée nationale sur le Covid-19 et la jeunesse, il refuse d'écouter Maryam Pougetoux, vice-présidente de l'Union nationale des étudiants de France (UNEF), qui se présente voilée. Il quitte l'audition, estimant qu'il s'agit d'un « acte communautariste délibéré qui enfreint le principe de laïcité auquel doit s'astreindre l'Assemblée »[25]. Il est suivi par ses collègues députés LR et par la députée LREM Anne-Christine Lang, qui quittent eux aussi l'audition[26],[27].
Réforme des retraites de 2023 : vote de la motion de censure après le 49.3
Partisan d'une « droite sociale », il a une image de « frondeur » au sein des Républicains. En janvier, pendant les débats sur la réforme des retraites, il dépose un amendement pour supprimer le régime spécial des sénateurs, ce qui lui vaut le courroux de la droite sénatoriale[6].
Avec son bras droit Olivier Marleix, président du groupe LR à l'Assemblée nationale, Éric Ciotti exclut tout vote de la motion de censure proposée par Charles de Courson après l'imposition de l'article 49.3 pour faire passer la réforme des retraites, mais cette position n'est pas seulement contestée par Aurélien Pradié. Dans les jours précédant le vote, d'autres députés LR annoncent publiquement qu'ils vont la voter, parmi lesquels Pierre-Henri Dumont, Ian Boucard, Maxime Minot ou encore Fabien Di Filippo, un proche de Laurent Wauquiez. La presse estime dès le 16 mars, quatre jours avant le vote, qu'ils sont au total une vingtaine dans ce cas[28]. Selon Public Sénat, la « pression monte » le jour du vote au sein de LR pour évoquer « l’exclusion d’Aurélien Pradié et des députés frondeurs »[29].
↑Éric Dauchart, « Brexit : le député Dumont présente un rapport sur l’avenir de la pêche à l’Assemblée nationale », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).