Pierre Billard s'inscrit en classe de philosophie sous l'Occupation. Suivant notamment les cours du philosophe et résistantValentin Feldman, ils deviendront proches (il est lui-même résistant[3]) et l'enseignement de Feldman le marque durablement.
Il part ensuite étudier à la Sorbonne, avant de se spécialiser dans le cinéma.
En 1995, il publie L’Âge classique du cinéma français, conjointement au livre de son fils Jean-Michel, L'Âge moderne du cinéma français[6]. Cet ouvrage, qui aborde le cinéma français à partir de 1928, soit l'avènement du cinéma parlant, jusqu'en 1959, peut être considéré comme un « outil de référence » sur cette période. Il y fait œuvre « d'historien », cherchant à montrer avec neutralité et sans aborder le point de vue critique, les influences de l'économie, de la politique ou de la culture sur le cinéma français[6]. Les Inrockuptibles jugent « passionnante » la partie qui touche aux premiers films parlants, notant que l'auteur est plus réservé sur ce qui concerne le cinéma français des années 1950[6]. Il traite particulièrement de René Clair et de Jean Renoir[6].
La Bibliothèque du film dispose d'un fonds d'archives Pierre et Ginette Billard, constitué par les documents ayant été utilisés dans le cadre de la rédaction de la biographie Louis Malle, le rebelle solitaire. Il s'agit de dossiers par film, 48 dossiers dans 8 boîtes[7].
Notes et références
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