Pierre Jobit entre au séminaire en 1911 et est ordonné prêtre en 1920. Il est vicaire de la cathédrale Saint-Pierre d'Angoulême en 1924. Son état de santé fragile l'oblige à abandonner ses fonctions pastorales il rejoint alors l'université de Poitiers pour étudier la philosophie[1]. Il rencontre l'hispaniste Jean Sarrailh et décide de séjourner à Madrid pour préparer sa thèse d'État à la Casa de Velázquez en 1931-1932[2].
En 1936, il publie sa thèse sur le philosophe allemand, Krause. En 1939, il est choisi par le ministère des Affaires étrangères pour rejoindre Madrid afin d'enseigner, ce qu'il fait jusqu'en 1945.
Il est le fondateur du Centre d'études et de recherches ibéro-américaines crée en 1946 à l'Institut catholique de Paris.
En 1952, il reçoit le prix d'Académie pour son ouvrage Leconte de Lisle et le mirage de l'île natale. Une autre récompense littéraire est obtenue en 1968, le prix Montyon, pour son ouvrage Alexandre VI[3].
L'Évêque des pauvres : saint Thomas de Villeneuve, Tomás de Villanueva, 1486-1555... (1961)
Poèmes (1961)
"Sermons sur le Saint-Esprit, choisis et introduits pat Mgr. [Pierre] Jobit, traduits par Marie-Madeleine *Varneau-Lelaidier" (1961) de Jean d'Avila
Notas sobre el moderno pensamiento español (1959)
Le Ballet des six ("el Baile de los seises"). Couverture... dessins et ornements de Roger Wild (1954)
Manuel García Morente (1953)
Le Chili (1949)
Espagne et hispanité (1948)
Initiation à l'Espagne, Espagne, hispanité, chrétiente (1945)
Consultable sur place dans Gallica intra muros (uniquement en Bibliothèque de recherche)
Les Éducateurs de l'Espagne contemporaine. II. Lettres inédites de D. Julian Sanz del Rio (1936)
Les Éducateurs de l'Espagne contemporaine. I. Les Krausistes (1936)
Références
↑Béatrice Fonck, « Monseigneur Jobit : un spectateur loyal », dans 1898 : littérature et crise religieuse en Espagne, Presses universitaires du Septentrion, coll. « Histoire et civilisations », (ISBN978-2-7574-2209-0, lire en ligne), p. 49–61