Fondé en 2010 par la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, le prix littéraire de la Porte Dorée récompense un roman ou un récit écrit en français traitant du thème de l’exil, au sens large du terme : immigration, émigration, diaspora, expatriation, exil volontaire ou imposé, économique, politique ou autre)[1].
Le jury est constitué d'écrivains et de personnalités du monde de la culture (chercheurs, hommes politiques, libraires, journalistes), ainsi que d'élèves de classes de lycées. Le nom de la Porte dorée vient de la Golden Door, la Porte dorée décrite dans le célèbre poème d'Emma Lazarus gravé sur le socle de la statue de la Liberté, qui symbolise l'entrée glorieuse des migrants dans New York[2]. Le lauréat reçoit une somme de 4 000 euros, lors d'une soirée où tous les finalistes sont conviés pour une présentation de leur livre et une séance de signatures dans les salons ovales du palais de la Porte Dorée à Paris[3].
2011 : Eduardo Manet, écrivain et cinéaste (président du jury), Hubert Artus, journaliste, Arlette Farge, historienne, Mohamed Kacimi, écrivain, Mehdi Lallaoui, réalisateur et écrivain, Florence Lorrain, libraire, Nathalie Philippe, journaliste, Patrick Souchon, chargé de mission pour le livre et la lecture, Jacques Toubon, président du conseil d’orientation de la Cité nationale de l'histoire de l'immigration, Henriette Walter, linguiste, ainsi que élèves du lycée Charlemagne à Paris avec leur professeur de lettres Renaud Guillaume[5].
2015 : Julien Delmaire, écrivain (président du jury), Arlette Farge, historienne, Michaël Ferrier, écrivain, Mustapha Harzoune, critique littéraire, Emmanuel Khérad, journaliste culturel, Valérie Marin La Meslée, critique littéraire, Léonora Miano, écrivain, Véronique Ovaldé, écrivain, Isabelle Quentin-Heuzé (Fondation EDF), Sébastien Wespiser, libraire, ainsi qu'un groupe d'étudiants de 4 lycées parisiens et d'un lycée de Seine-Saint-Denis.
2016 : Sylvain Prudhomme, écrivain, (président du jury), Julien Delmaire, écrivain, Arlette Farge, historienne, Michaël Ferrier, écrivain, Mustapha Harzoune, critique littéraire, Georgia Makhlouf, journaliste et écrivain, Valérie Marin La Meslée, journaliste littéraire, Véronique Ovaldé, écrivain, David Rey, libraire, ainsi que les lycéens de 4 lycées parisiens et d’un lycée de Seine-Saint-Denis[7].
Le Prix BD, créé en 2022, récompense des ouvrages de bande dessinée« qui revisitent l’histoire, interrogent les images et archétypes des migrations ou témoignent des enjeux de la représentation »[10]. Sont lauréats :