Ses habitants sont appelés les Provenchèrois et Provenchèroises.
Géographie
Toponymie
Provenchieres en 1256 ; Prouvenchieres en 1277 et 1405 ; Prouvanchieres en 1547 ; Provenchère en 1614 ; Provanchières en 1626[1].
Petite agglomération regroupée autour de l'église et de plusieurs fermes distantes de un à trois kilomètres, le lieu a été complètement détruit pendant la guerre de Dix Ans, ce qui explique l'absence de constructions antérieures.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 397 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 11,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sancey-le-grand », sur la commune de Sancey à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 161,7 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 37,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Au , Provenchère est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (70,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (35,5 %), zones agricoles hétérogènes (33,9 %), forêts (30,6 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].
En 2022, la commune comptait 139 habitants[Note 2], en évolution de +3,73 % par rapport à 2016 (Doubs : +1,88 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La chapelle Notre-Dame de la Roche. Érigée en 1674, elle est due d'après la tradition à la générosité de Marie-Joseph Socié, de Solemont. Cette jeune fille, se rendant à Provenchère, aurait été attaquée par des soudards et miraculeusement sauvée après avoir prié Notre-Dame de la Roche. En reconnaissance, elle fait construire le sanctuaire actuel pour abriter une statuette jusqu'alors nichée dans le rocher[1].
La fontaine-abreuvoir.
La fromagerie et musée Aux produits du terroir comtois.
La source de la Barbèche, ici appelée ruisseau du moulin Brûlé.
Chapelle Notre-Dame de la Roche.
La fontaine-abreuvoir.
Personnalités liées à la commune
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↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bJean COURTIEU, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 5, BESANÇON, CÊTRE, .
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )