À partir de 1936, la compagnie publie une revue à caractère technologique, RCA Review. Une unité de recherche ouvre à Montréal, Québec, au Canada, où se trouvait déjà l'usine RCA Victor et obtient des contrats de l'agence de Recherche et développement pour la défense du Canada (RDDC) pour tester le système de radars. Le laboratoire de recherche publie de nombreux articles dans RCA Review, dont ceux de Morrel Bachynski, Tudor Johnston et Gilles Cloutier.
Les champs de recherche couvrent les micro-ondes, les semi-conduceurs, la physique des plasmas, les lasers et la conquête de l'espace. À ce titre, l'équipe de chercheurs est appelé à participer à la conception du premier satellite canadien, Alouette 1. John Stewart et John Almond, fondateur de Télésat Canada en 1969, conçoivent le transpondeur du satellite.
La construction d'Alouette 2 est confiée à RCA Victor. Le satellite est lancé le . Poursuivant ses activités de construction de satellites, la compagnie ouvre en 1969 une usine à Sainte-Anne-de-Bellevue. Mais Télésat Canada choisit plutôt de confier la construction de satellites à la compagnie américaine Hughes Aircraft. Les firmes Spar Aérospatiale et Northen Telecom agissent comme sous-traitants. Cette décision entraîne le déclin de RCA Victor à Montréal. En 1972, le siège social déménage à Toronto. En 1973, RCA Victor édite l'indicatif de l'émission Italiques produite par Marc Gilbert composé par Ennio Morricone (Lontano, tiré de la bande originale du film À l'aube du cinquième jour). L'usine et le laboratoire de Montréal ferment en 1976.
Un musée est installé dans la vieille usine de RCA Victor et est dédié à Émile Berliner, sa compagnie, l'évolution et les différentes technologies qui ont été créées par RCA Victor[1].
Galerie
L'usine RCA sur la rue Lacasse dans le quartier de Saint-Henri à Montréal en 1944.
Notes et références
↑(en-US) « Information », sur Musée des ondes Emile Berliner (consulté le )