Au cours de l'été 2009, il arrive au Biarritz olympique, où il effectue une première saison catastrophique : hors de forme, en surcharge pondérale, blessé cinq fois, jugé nonchalant et introverti, il n'est jamais sélectionné dans le groupe pro[4].
Durant l'intersaison, il sait se remettre en question. Il affûte sa condition physique, adopte une hygiène alimentaire et perd onze kilos. Il en est vite récompensé. Plutôt que d'avoir à choisir au poste de « numéro huit » entre Lakafia et Harinordoquy, l'entraîneur Jean-Michel Gonzalez prend le parti de les associer en troisième ligne — Lakafia au centre, Harinordoquy glissant à l'aile[9]. Titularisé dès la troisième journée du Top 14, contre Agen, Lakafia est une révélation de la saison 2010-2011[10]. Au sein du club, on le dit « perforant, habile, explosif, adroit de ses mains », et très régulier dans ses performances[11].
Le , Marc Lièvremont annonce sa sélection pour la Coupe du monde en Nouvelle-Zélande[12]. Le , Lakafia fait ses débuts en équipe de France, titulaire contre l'Irlande en match préparatoire de la Coupe. Comme en club, il joue troisième ligne centre et flanqué d'Imanol Harinordoquy. Durant la Coupe du monde, il joue contre le Japon et contre les Tonga.
En 2016, après cinq années d'absence de l'équipe de France, Lakafia est retenu par le sélectionneur Guy Novès pour la tournée de juin en Argentine[14]. Blessé dès la 37e lors du premier test, il est forfait pour le second[15].
En , il annonce sa signature pour le RC Toulon[16] pour la saison 2017-2018 puis est sélectionné en novembre dans l'équipe des Barbarians français pour affronter une sélection australienne au Stade Chaban-Delmas de Bordeaux[17]. Auteur d'un essai à la 77e minute, il permet aux Baa-Baas de s'imposer 19 à 11[18].