Quintuple champion de France de première division (1935, 1939, 2002, 2005, 2006), triple vice-champion de France (1934, 1938, 1992) et vice-champion de France de Pro D2 (2021), le BO est aussi le troisième club français le plus titré nationalement depuis le début de l'ère professionnelle en 1995 avec 3 titres de champion de France, derrière le Stade toulousain et le Stade français Paris.
A ce titre et toujours depuis 1995, le BO a été le seul club professionnel à pouvoir contester régulièrement l'hégémonie nationale de Toulouse et Paris durant l'ensemble des années 2000, jusqu'au titre de l'USA Perpignan en 2009.
Les Basques sont également vainqueurs du challenge européen en 2012 et vice-champions d'Europe à deux reprises, en 2006 et en 2010. Après 7 saisons en Pro D2, le Biarritz Olympique accède au Top 14 en 2021-2022 et redescend en Pro D2 à la fin de la même année.
Historique
La création du club
Le rugby est apparu au Pays basque à la fin du XIXe siècle, avec l'arrivée en 1897 au lycée de Bayonne d'un Landais de 20 ans qui convertit ses camarades au football-rugby, qu'il avait lui-même découvert à Bordeaux. Pratiquant dans les espaces de la porte d'Espagne (Bayonne), ils communiquèrent leur engouement aux autres collèges de Bayonne et de Biarritz, conduisant à la création du Biarritz-Sporting-Club et de l'« Amicale des anciens de Jules-Ferry » (fondée en 1898). Cette dernière devient le « Biarritz Stade » en 1902.
Les deux équipes du Biarritz Stade et du Biarritz Sporting Club fusionnent le 24 avril 1913, donnant naissance au Biarritz olympique (BO), qui dispute son premier match contre Lourdes.
Demi-finaliste du championnat 1923
L’équipe est championne de la Côte basque en 1916 puis en 1921 mais perd ses internationaux Léon Larribeau (qui donnera son nom au stade en 1954), Julien Dufau et Daniel Ihingoué, morts durant la Première Guerre mondiale. Durant l’entre-deux-guerres, le BO devient l’un des bastions du rugby français : il dispute une demi-finale du championnat en 1923 contre le Stade toulousain et un quart-de-finale en 1930 contre Carcassonne, et la finale du championnat de la Côte basque contre Bayonne en 1926 et Pau en 1930.
Démission de la FFR et retour dans le giron fédéral
Le 6 décembre 1930, le club démissionne de la F.F.R. pour fonder le Tournoi des Douze[1] (devenu Tournoi des XIV en 1931 puis Tournoi des Sept en 1932), compétition où seule la différence de points compte, avec notamment Limoges, le Stade nantais, Carcassonne, Bayonne, Pau, Toulouse et le Stade français, rejoints la saison suivante par l’US Narbonne et le Stadoceste tarbais. Il remporte la coupe de Forest, attribuée à l’issue d’une rencontre contre le vainqueur du Tournoi, en 1932 contre Toulouse et en 1933 contre Lyon.
Premiers succès nationaux du BO dans les années 1930
Vice-champion de France 1934
Le club réintègre la F.F.R. en 1933 et, emmené par une génération dorée (le capitaine Henri Haget, Rumeau, Cluchague, Ithurra, Lascaray, Lefort) accède à la finale du championnat de France contre Bayonne pour son retour dans cette compétition après avoir éliminé Montferrand (11-8) à Bordeaux en quart-de-finale et Narbonne (3-0), toujours à Bordeaux, en demi-finale. Les deux clubs souhaitent disputer la finale au Pays basque et menacent de déclarer forfait ; le match se déroule finalement à Toulouse. Bayonne l’emporte 13 à 8.
Champion de France 1935
La saison suivante, le BO parvient de nouveau à se qualifier pour les phases finales et élimine le FC Grenoble (6-3 après prolongations) en barrage, le Stade toulousain (11-0) en huitième, l'AS Béziers (18-8) en quart puis le Stadoceste tarbais (10-0) en demi-finale. Les Biarrots remportent la finale contre Perpignan à Toulouse (3-0) et gagnent le premier titre de l’histoire du club.
Le BO devient l’un des favoris du Championnat, parvenant à se qualifier régulièrement en phases finales. Il atteint ainsi les huitièmes de finale en 1936 où il est éliminé par Narbonne et les barrages en 1937, où il est battu par Thuir.
Vainqueur du challenge Yves du Manoir 1937
En 1937, il remporte le challenge Yves-du-Manoir contre Perpignan (3-0)[2], équipe qu’il affronte ensuite à deux reprises en finale du championnat.
En 1939, ils prennent leur revanche (6-0) après avoir battu Thuir 7-0 en huitième, Montferrand 5-0 en quart et Toulon 7-0 en demi-finale.
Vice-champion de France 1938
Biarritz s'incline en finale du championnat de France contre les Catalans de l'USAP.
Champion de France 1939
À la veille de la Seconde guerre mondiale, les Basques du BO prennent leur revanche en s'octroyant un deuxième titre de champion de France contre Perpignan.
La confirmation dans l’élite
Durant la guerre, le championnat s’arrête. Le BO, privé de la majorité de ses joueurs, dispute la Coupe des XV, compétition regroupant les clubs du Comité Côte Basque qu’il remporte en 1942, puis le championnat de la zone occupée dans le cadre duquel il atteint les demi-finales en 1943.
À la Libération, le championnat reprend, et Biarritz redevient une place forte, emmenée par une nouvelle génération de joueurs (Sarrabezolles, Arizabalaga, les frères Grenié, Junquas, Vignes, Pathenay). Les rouge et blanc brillent notamment en Coupe de France (demi-finale en 1944 contre le Stade bordelais et 1946 contre Pau).
Biarritz atteint ensuite les huitièmes de finale du Championnat en 1947, 1948, 1949 et 1954, ils voient l’éclosion du jeune Michel Celaya, sélectionné en équipe de France à 22 ans en 1953 puis devenu capitaine-entraîneur en 1958 puis entraîneur principal entre 1967 et 1972.
La saison 1975/1976 voit Serge Blanco disputer ses premiers matchs en équipe première.
Biarritz se qualifie pour les seizièmes de finale du Championnat où il est largement battu par Perpignan 48-3. En Challenge Yves-du-Manoir, le BO est battu lors de la dernière journée des matchs de poules à Romans et est éliminé[3].
Lors de la saison suivante, plusieurs autres jeunes joueurs font leur apparition en équipe première, dont Jean-Pierre Béraud et Roger Aguerre. L’équipe parvient à se qualifier pour les quarts de finale pour la première fois depuis 1939 et s'incline contre Nice (qui avait éliminé le Stade toulousain au tour précédent[4]).
En 1989, l’équipe dispute sa première finale de l’après-guerre en challenge Yves-du-Manoir[5] alors qu’elle n’a pourtant pas réussi à rester dans le groupe A du championnat. Après avoir éliminé Brive, Toulon et Bourgoin, le BO affronte Narbonne à Tarbes pour le titre. Malgré une pénalité de 60 mètres de Blanco, il s’incline 18-12[6].
La saison suivante, le BO se qualifie de nouveau pour le groupe A du championnat, dont il dispute les huitièmes de finale en 1990 et 1991.
Deux de ses joueurs sont sélectionnés en équipe de France : Serge Blanco et Pascal Ondarts qui participent à la Coupe du Monde 1991.
Serge Blanco met ensuite fin à sa carrière en équipe de France après 93 sélections et le titre de meilleur marqueur d'essais français dans le Tournoi[7].
Vice-champion de France 1992
Pour la dernière saison de Serge Blanco en 1992, le BO réalise l’exploit de se qualifier pour la finale du championnat. Le parcours en phases finales les voit affronter Bayonne à Tarbes en quarts de finale après des victoires contre Tyrosse 21-15[8] et Brive 26-18 aux tours précédents. Dans un stade Maurice-Trélut envahi par 20 000 supporters basques, Franck Corrihons donne la victoire aux Biarrots d’un drop de 50 mètres en coin, le premier de sa carrière (16-15). En demi-finales, le BO écarte Grenoble (13-9) pour retrouver Toulon au parc des Princes. Les Toulonnais, emmenés par le jeune Yann Delaigue, s’imposent 19-14 pour le dernier match de Serge Blanco.
Le BO connaît ensuite deux saisons mitigées.
En 1993, il se qualifie toutefois pour le Top 16 en Championnat mais manque la qualification en Challenge.
En 1994, il termine en tête de sa poule de Championnat mais échoue ensuite en Top 16 dans une poule difficile derrière les mammouths de Grenoble, revanchards après avoir perdu une finale de championnat
controversée[9]la saison précédente et Montferrand, futur vice-champion de France.
Descente en groupe A2 puis remontée parmi l'élite
L'année suivante, le BO descend en groupe A2, vaincu par Bayonne lors du match décisif pour un point (9-8) mais remonte dès la saison suivante, disputant les huitièmes de finale dès son retour dans l’élite pour la première année de Serge Blanco en tant que président.
L'année suivante, le club connaît un début de saison difficile.
Après avoir concédé un match nul à domicile 20-20 contre le Paris UC, Biarritz doit remporter ses 6 derniers matchs pour obtenir l'une des deux premières places de la poule, il y parvient, terminant 1 point devant le FC Auch et retrouve ainsi l'élite, un an seulement après l'avoir quitté.
Lors de la saison 2000, le BO attire de nouveaux internationaux (les All-BlacksFrano Botica et Glen Osborne) et parvient à se hisser en quart-de-finale du championnat, éliminant Dax en barrages. Il pousse le Stade toulousain en prolongations à Tarbes (18-28). Mieux encore, il remporte la dernière édition du coupe de France au parc Lescure à Bordeaux contre Brive (24-13)[11] ce qui lui permet de se qualifier pour la Heineken Cup pour la première fois de son histoire.
Demi-finaliste du championnat 2001
Le club confirme ses ambitions en annonçant en suivant le recrutement de plusieurs joueurs internationaux ou confirmés comme les frères Marc et Thomas Lièvremont et Emmanuel Ménieu). De nouveau qualifiés pour les phases finales, les Biarrots s’imposent sur la pelouse du Stade français en quart-de-finale, s’offrant leur première demi-finale depuis 1992. Ils s’inclinent contre Montferrand au stade Gerland (9-16). Pour leur première participation à la Heineken Cup, ils parviennent à se qualifier pour les quarts-de-finale malgré une poule très relevée (le tenant du titre Northampton, le Leinster et Edinburgh). Ils s’inclinent à Limerick contre le Munster malgré quatre essais inscrits (29-37).
Champion de France 2002
À l’intersaison, le club fait sensation en recrutant Joe Roff, vainqueur de la Coupe du Monde 1999 avec l’Australie ainsi que l'arrière international Nicolas Brusque. Il devient rapidement l’un des favoris en terminant premier de sa poule régulière puis des play-offs. En demi-finale, le BO prend sa revanche contre Montferrand à Bordeaux. Le 8 juin 2002, il remporte contre Agen le troisième titre de son histoire, après prolongations grâce à un drop de Laurent Mazas à l’ultime seconde du match (25-22). Grâce à ce premier titre obtenu depuis 63 ans, le BO devient le troisième club professionnel champion depuis 1995 et le début de l'ère professionnelle du championnat de France, après le Stade toulousain et le Stade Français. Éliminé dès le premier tour en Heineken Cup, il dispute cependant la finale de la coupe de la Ligue à La Rochelle (défaite 19-23).
Demi-finaliste du championnat 2003
Fort de l'arrivée de Dimitri Yachvili, futur joueur emblématique du club, en provenance de Gloucester Rugby, le BO ne parvient cependant pas à conserver son titre, battu la saison suivante par le Stade français en demi-finale à Bordeaux (9-32). Il renoue cependant avec les phases finales de Heineken Cup, disputant les quarts-de-finale à Lansdowne Road contre le Leinster (défaite 13-18).
La coupe d’Europe devient l’un des principaux objectifs du club : lors de la saison 2003/2004, il dispute pour la première fois son quart-de-finale à domicile, au stade Anoeta de Saint-Sébastien, contre le Munster (victoire 19-10). Il s’agit du premier match délocalisé dans un pays non participant à la compétition. En demi-finale, les Biarrots sont battus par le Stade Français au parc des Princes sur un essai de Christophe Dominici à la 87e minute (17-20). En Top 16, ils sont éliminés en play-off.
Malgré quelques faux pas retentissants en début de la saison 2004-2005 (quatre défaites consécutives en septembre dont une défaite à domicile contre Bayonne), l’équipe se qualifie facilement et défait Bourgoin en demi-finale à Toulouse. En finale, ils s’imposent de nouveau après prolongations contre le Stade français (37-34) après un chassé-croisé entre les buteurs Yachvili et Skrela.
Champion de France et Vice-champion d'Europe 2006
La saison suivante, accompagné de Toulouse et du Stade Français, le club domine le championnat, signant l'écart le plus important au score dans un match de Top 14 contre Bayonne (54-0), et le nombre de points inscrits dans une finale de championnat (40). Le BO parvient pour la première fois en finale de Coupe d’Europe face au Munster à Cardiff (défaite 19-23) après avoir battu Sale (11-6) et Bath (18-9) en phases finales à Anoeta. Il remporte le Top 14 dans la foulée contre Toulouse (40-13) après avoir battu Perpignan en demi-finale (12-9). Marcel Martin quitte la présidence du club, remplacé par Serge Blanco, de retour après son intermède à la tête de la Ligue nationale de rugby.
Demi-finaliste du championnat 2007
Le club est au sommet mais ne parvient pas à maintenir sa domination : éliminé en demi-finales du championnat par le Stade Français et en quarts de finale de Heineken Cup par Northampton en 2007, le BO ne se qualifie plus pour les phases finales pendant deux saisons.
La saison suivante, le pilier Denis Avril met un terme à sa carrière après douze saisons en équipe première.
Vice-champion d'Europe 2010
En 2009-2010, les Biarrots renouent avec les phases finales en Coupe d’Europe : à Anoeta, ils écartent les Ospreys (29-28) en quarts puis le Munster (18-7) en demi-finales, avant d’échouer de nouveau en finale face à Toulouse (19-21) au Stade de France. L’année suivante, ils sont de nouveau battus par Toulouse en quarts de finale de Heineken Cup à Anoeta (20-27 après prolongations) et sont éliminés en barrages du Top 14 à Clermont (17-27).
Philippe Bidabé met alors un terme à sa carrière après seize saisons en équipe première.
Vainqueur du Challenge européen 2012
En 2012, le club remporte son premier titre européen : éliminé en phases de poule de Coupe d’Europe, il est reversé en Amlin Cup. Le BO bat successivement les Wasps, Brive et Toulon en finale (21-18) à Londres.
Le BO ne parvient plus à quitter le milieu de tableau du Championnat mais dispute les demi-finales d’Amlin Cup en 2013 (défaite chez le Leinster 16-44 après une victoire à Gloucester en quarts).
Un projet pour la reconstruction du club est annoncé et présenté aux supporters avant le terme du championnat, bien que la descente entraîne une forte baisse du budget (de 16,7 à 11,7 millions d'euros)[13] et le départ de nombreux joueurs. Serge Blanco est réélu pour une durée de six ans à la tête du club.
Abandon du projet de fusion entre Biarritz et Bayonne en 2015
Après une saison décevante(6e du classement) et la descente de l’Aviron bayonnais en Pro D2, les deux clubs entament des pourparlers en vue d’une fusion des deux structures professionnelles. Le 23 juin 2015, les amateurs du Biarritz olympique votent contre le projet de rapprochement, entraînant l'échec du projet et la démission de Serge Blanco.
Le 13 août 2015, l'ancien international et joueur du club Nicolas Brusque est nommé président du Biarritz olympique par le conseil d'administration du club[14]. Le 17 août 2015, Bruno Ledoux et Benjamin Gufflet entrent comme actionnaires minoritaires du Biarritz Olympique[15].
Le 3 juillet 2017, la société Bruno Ledoux Holding Média (BLHM) et Benjamin Gufflet s'associent au sein de la filiale A-Team Sports Investments (ATSI) pour souscrire à l'augmentation de capital de 1 500 000€ votée en assemblée et assurer le budget 2017-2018. ATSI devient majoritaire avec près de 52 % des parts sociales du BOPB[17]. Benjamin Gufflet devient président du club le 5 février 2018, remplaçant Nicolas Brusque mis en minorité par le Conseil d'administration du club[18].
Le 30 mars 2018, à la suite de la démission d'une partie des membres du Conseil d'administration et au décès du directeur général Pierre Bousquier, Benjamin Gufflet annonce quitter la présidence. Il est remplacé par Benoît Raynaud[19]. Le 18 mai 2018, la DNACG rétrograde le club en Fédérale 1 pour la saison 2018-2019, pour raisons financières[20],[21]. Les dissensions entre actionnaires du club conduisent au départ de Benoît Raynaud, Bruno Ledoux et Benjamin Gufflet, ces derniers cédant leurs parts dans le club à Louis-Vincent Gave, président de la société Gavekal[22]. Jean-Baptiste Aldigé devient président le 6 juin 2018[23] et le club est officiellement maintenu en Pro D2 le 22 juin 2018[24].
Le , le club du Féminines athlétiques rugby intègre celui du Biarritz olympique en tant que section féminine, et devient officiellement le Biarritz olympique rugby féminin ; créé quatre ans plus tôt, l'équipe était déjà partenaire du BO depuis un an. L'équipe évolue en Promotion fédérale à 10 pour la saison 2018-2019[25].
En décembre 2018, le club annonce que l'entreprise Lauak devient sponsor maillot[26].
En mai 2021, le BO signe un nouveau partenariat avec l'application Grindr, spécialisée dans les rencontres gay[29]. La signature de ce nouveau sponsor maillot représente un coup médiatique important dans un contexte où les fédérations sportives tentent de libérer la parole homosexuelle et de lutter contre l'homophobie dans le sport[30].
Vice-champion de France de Pro D2 et remontée en Top 14 2021
Le BO élimine Vannes en demi-finale (34-33) et se qualifie en finale de Pro D2 contre Perpignan au GGL Stadium de Montpellier. Le 5 juin 2021, les Basques du BO s'inclinent 33-16 contre l'USA Perpignan en finale de Pro D2.
En barrage d'accession en Top 14, après une égalité parfaite (6-6), Biarritz s'impose aux tirs au but au stade Aguiléra (6-5), dans le derby basque, face à l'Aviron bayonnais[31].
Le BO est toutefois menacé de sanctions financières[32] par la préfecture pour non respect du protocole sanitaire (entre autres, jauge de 5 000 spectateurs dépassés, envahissement du terrain par les supporters après le match, vente d'alcool en emporter).
Retour en Pro D2 et changement de propriétaire (depuis 2022)
À l'issue de la saison 2022-2023, Louis-Vincent Gave et Jean-Baptiste Aldigé annoncent leur départ du BO et leur volonté de reprendre le SU Agen[33] mais faute de repreneurs et de solutions satisfaisantes, ils décident finalement de rester[33].
Alors que la saison 2023-2024 est sous la menace de relégation en Nationale, le BO est finalement cédé par Louis-Vincent Gave, notamment après l'impossibilité d'accord avec la mairie concernant l'agrandissement du stade Aguiléra[34]. L'échec du projet de déménagement à Saint-Sébastien souhaité par les dirigeants entérine leur volonté de quitter le club dans les plus brefs délais[35]. Shaun Hegarty, Marc Baget et Flip van der Merwe rachètent le club début avril 2024 contre un euro symbolique[36].
Quelques semaines après le rachat du club, l'A2R convoque les nouveaux repreneurs pour une réunion car les documents fournis ne comportent aucune garantie bancaire ni d'informations suffisantes sur l'identité du futur financier du club[37].
Début mai 2024, les nouveaux repreneurs dévoilent à l'A2R les noms de leurs partenaires financiers qui vont soutenir le club à partir de 2024[38]. Parmi eux, Pierre-Edouard Stérin, milliardaire considéré comme la 104e fortune de France. La révélation de ce nom suscite quelques crispations parmi les suiveurs du BO car l'homme d'affaires, qui se considère comme libertarien, est une figure importante de l'extrême-droite catholique française[39].
En novembre 2024, une équipe de rugby à sept est créée et encadrée par l'ancien joueur Jean-Baptiste Gobelet. Elle dispute son premier tournoi à Dubaï où elle remporte la médaille de bronze dans la compétition des équipes invitées[40].
Les couleurs historiques du club sont le rouge et le blanc. Le maillot allie traditionnellement une moitié haute rouge et une moitié basse blanche, un short blanc et des chaussettes rouges. À partir de la saison 2002/2003, Serge Blanco est remplacé par Puma comme équipementier, qui conserve les couleurs historiques. Il est remplacé par Burrda en 2011[42], qui lance un maillot blanc avec une vague rouge. En 2016, Macron devient l'équipementier[43] et crée un maillot à dominante blanche. Pour la saison 2019-2020, le maillot domicile est entièrement rouge avec un drapeau basque sur le devant du col et des personnages de la culture populaire en filigrane[44].
Le maillot extérieur a évolué au fil des années : entièrement blanc avec un col rouge jusqu'au milieu des années 1990, il devient ensuite à dominante noire (aux couleurs de la Ville de Biarritz) avec une manche rouge et une manche blanche, qui deviennent ensuite noires. Il devient gris et blanc en 2016, avant de redevenir à dominante noire en 2019.
Lors des campagnes européennes des années 2000, un troisième jeu de maillots est créé aux couleurs du drapeau basque, l'ikurriña, qui devient ensuite le maillot extérieur. Un maillot spécial à dominante verte a également été utilisé pour les phases finales de la saison 1998/1999. Deux maillots ont été portés ponctuellement dans les années 2000 : noir avec des étoiles et rouge avec des vagues.
Logo
Le , le club dévoile via un communiqué officiel son nouveau logo, « résultant de la combinaison d’éléments historiques et nouveaux, accompagné d'une nouvelle charte graphique dynamique »[45].
À partir de , le personnage de « l'Indien » fait son apparition parmi les supporteurs biarrots, sous la personne de Robert Rabagny ; selon lui, le choix de son identité est faite en opposition au « maillot bleu ciel [...] de l'Aviron bayonnais, [les] Tuniques bleues », auquel le maillot rouge du Biarritz olympique est alors comparé aux « peaux-rouges »[46],[47]. Il est également connu sous le nom de Géronimo[47].
Après son centenaire, le club souhaite opter pour une nouvelle mascotte ; Koxka, sous les traits d'un corsaire, œuvre à partir de 2015[47].
Koxka, mascotte officielle du club à partir de la saison 2015.
Palmarès
Palmarès du Biarritz olympique Pays basque depuis 1913
Le club compte également l'association de supporters "les Socios", présidée depuis septembre 2020 par Michel Lafaurie[60], qui succède à Nicolas Brusque (2009-2015), Federico Martín Aramburú (2015-2018) et Pascal Ondarts (2018-2020).
Notes et références
Notes
↑ a et bSeuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
↑Décompte de sélections et de points marqués stoppé à l'ouverture du championnat de France. Seules les sélections en équipe nationale senior sont indiquées ; les sélections en catégorie de jeunes et avec les réserves des équipes nationales sont ainsi exclues.
↑Pour les joueurs formés au club, année de leur première apparition en équipe professionnelle.