Le club est présidé par Dougal Bendjaballah et Joe El Abd en est le manager sportif. Le club évolue en Pro D2 en 2024-2025.
Il est triple champion de France de Pro D2 (2013, 2017, 2023). Ces titres s'ajoutent au palmarès du club avec aussi un titre de champion de France de Nationale 1 en 2001 et une coupe de l’Espérance en 1991.
Histoire
Prémices du rugby à Oyonnax
L'histoire du rugby à Oyonnax débute en 1909 lorsque Jules Verchère fonde un petit club local nommé Club sportif oyonnaxien[1].
À cette époque, la ville d’Oyonnax comportait trois clubs de rugby[1] :
le Club sportif oyonnaxien (CSO) ;
l’Avenir d’Oyonnax ;
le Club des sports ouvriers ;
En 1942, ces trois clubs fusionnèrent pour former l’USO : Union sportive oyonnaxienne, nom qui traversera les années jusqu'en 2018[1].
Vice-champion de France de 2e division et 1re fois en 1re division (1967)
Oyonnax progresse dans la hiérarchie nationale en se qualifiant régulièrement pour les phases finales du championnat de France de 2e division.
En 1964, Oyonnax n'est éliminé qu'en huitième de finale par Condom.
En 1967, l'US Oyonnax dispute la finale du championnat de France de 2e division défait par le CA Castelsarrasinois sur le score de 11 à 6.
Mais cela n’empêche pas au club de monter en première division, un championnat divisé en huit groupes et qui regroupe les soixante-quatre meilleurs club français[1].
Les saisons en première division sont difficiles comme en 1969 où l'USO arrache sa qualification lors de la dernière journée du Championnat[2] mais il y reste sans discontinuer pendant cinq saisons, de la saison 67-68 à la saison 71-72 avant de descendre en seconde division pour la saison 72-73 disputant la demi-finale en 1974 lui permettant de retrouver la première division pour la saison 1974-1975. avant de retomber en troisième division au milieu des années 1980[1]. Le retour en première division est effectif en 1988, et l'USO remporte le championnat en 2001. Il y reste jusqu'en 2003 où une victoire contre son rival de l'US bressane en demi-finale lui permet d'accéder à la deuxième division professionnelle du rugby français, le championnat de Pro D2. La finale contre Limoges est perdue sur le score de 20 à 18[1].
1re équipe de Pro D2 à gagner une demi finale à l’extérieur (2009)
Au printemps 2009, après une très bonne fin de saison (Victoires à l'extérieur à Grenoble et à Narbonne lors des deux dernières journées), le club termine 5e de la Pro D2 et se qualifie pour la première fois pour une demi-finale. La demi-finale se joue face à Agen (au stade Armandie), et est remportée 18-15 par Oyonnax, ce qui en fait la première équipe de Pro D2 à gagner une demi-finale à l'extérieur[1]. La finale d'accession contre Albi, le au stade Yves du Manoir de Montpellier, est perdue sur le score de 14-12 : L'USO a bénéficié d'un coup de pied de pénalité "sur la sirène" à 60 m, mais le coup de pied de Sébastien Bouillot est passé quelques centimètres sous la barre transversale, donnant du même coup la victoire au SC Albi.
Devant 37 000 spectateurs, l’USO vainqueur au LOU (2011)
Le [3], à la 28e journée du championnat de France de Pro D2, alors qu'elle n'a plus rien à espérer, l'USO va réaliser un exploit retentissant : celui de s'imposer 19-18 au stade de Gerland, à Lyon, contre une équipe du LOU leader et promise à la montée directe en Top 14. Cet exploit est d'autant plus phénoménal qu'il s'agissait ce soir-là du record d'affluence pour un match de Pro D2 (env. 37000 spectateurs) et de la première défaite de la saison à domicile des Lyonnais. Au terme d'un match très accroché, mais au cours duquel les Haut-Bugistes auront dominé, Jonathan Bousquet va passer un drop de 40 mètres à une minute de la sirène qui donnera la victoire aux siens. Ce dernier, qui d'ailleurs inscrit l'intégralité des points de son équipe, aura aussi réussi un "Full House", c'est-à-dire scorer de toutes les façons possibles au cours du même match.
Champion de France de Pro D2 et 1re accession au Top 14 (2013)
À l'issue de la saison 2012-2013, l'USO accède au Top 14 pour la première fois de son histoire. Le club fut en effet classé premier de Pro D2 dès la 4e journée. L'US Oyonnax valide définitivement son billet pour l'élite lors de la 27e journée de pro D2 à Brive, où le club obtient le dernier point nécessaire.
Barragiste contre le Stade toulousain en Top 14 et qualification en Coupe d'Europe (2015)
À l'issue de la saison 2014-2015, l'USO finit sixième de la saison régulière et dispute pour la première fois de son histoire les barrages à Toulouse (au stade Ernest-Wallon) le , ils s'y inclinent sur le fil sur le score de 20-19, après avoir pourtant mené à partir de la fin de la 1re mi-temps avec l'essai inscrit par Hemani Paea, c'est finalement le jeune pilier toulousain Cyril Baille qui inscrit l'essai de la victoire pour le Stade toulousain à la 74e minute, malgré la réussite au pied du buteur oyonnaxien Benjamín Urdapilleta.
L'entraîneur Christophe Urios et quelques joueurs majeurs comme Thibault Lasalle, Antoine Tichit, élu meilleur pilier gauche de la saison selon Rugbyrama[4], L'Équipe[5] et le Rugbynistère[6] et Benjamin Urdapilleta quittent l'USO pour rejoindre le Castres olympique.
Composition de l'équipe barragiste du Top 14 en 2015 :
À l'issue de la saison 2015-2016, l'US Oyonnax est relégué en Pro D2.
Le recrutement du néo-zélandais All Black Piri Weepu, champion du monde 2011, s'avère être un échec.
La relégation est officielle au soir d'une lourde défaite 69-8 sur la pelouse du Stade Français.
La saison est marquée par la première participation du club à la coupe d'Europe où l'USO termine troisième de poule derrière les Saracens futur vainqueur et l'Ulster et devant le Stade toulousain.
Champion de France de Pro D2 et nouvelle accession en Top 14 (2017)
Lors de la saison 2016-2017, dans le cadre de la 29e journée de Pro D2, Oyonnax s'impose 19-9 contre l'USAP en match d'ouverture, avant de voir Albi battre Agen 20-18 et Dax faire de même contre le Stade montois 17-13. Ces résultats permettent à l'USO d'être sacré champion de France de Pro D2 pour la seconde fois de son histoire et d'obtenir son billet direct pour le Top 14.
L'ère Buononato (2017-2019)
Relégation en Pro D2, l'US Oyonnax devient l'Oyonnax Rugby en (2018)
L'US Oyonnax s'incline face au FC Grenoble sur le score de 22 à 47, pour le match de barrage d'accession au Top 14[7] et connaît alors une nouvelle relégation. Le club en profite pour redéfinir son identité, adoptant Oyonnax Rugby comme nouvelle appellation officielle et dévoilant un nouveau logo[8],[9].
Demi-finaliste de Pro D2 (2019)
L'année suivante, Oyonnax Rugby termine second de la saison régulière mais s'incline en demi-finale (34-38) face au futur champion de France, l'Aviron bayonnais.
L'ère El Abd (depuis 2019)
Joe El Abd, l'ancien joueur et entraîneur des avants du club qui avait suivi Urios à Castres, revient au club en 2019 pour devenir cette fois manager sportif.
Oyonnax termine quatrième de la saison régulière avant de s'imposer en barrage contre l'équipe de Colomiers. Oyonnax est cependant éliminé en demi-finale de Pro D2, à l'extérieur, contre l'USA Perpignan (27-15).
Demi-finaliste de Pro D2 (2022)
En 2022, Oyonnax améliore sa position et termine troisième de Pro D2 à l'issue de la saison régulière se qualifiant ainsi pour les barrages contre Colomiers. Oyonnax élimine Colomiers (19-15) comme la saison précédente et s'incline en demi-finale contre Bayonne.
Champion de France de Pro D2 et nouvelle accession en Top 14 (2023)
A l'issue d'une saison exemplaire, Oyonnax termine largement premier, égalant son propre record de points établis sur une saison, de 111 points, établi lors de la saison 2012-2013 de Pro D2, à l'issue de laquelle le club avait reçu son premier titre de champion de deuxième division, et foulait pour la première fois le Top 14. Ils comptent 24 points[note 2] d'avance sur leur dauphin, Grenoble, et sont qualifiés d'office pour la demi-finale, à domicile, en vue d'une accession au Top 14. Oyonnax élimine Vannes en demi-finale (26-21) et devient champion de France de Pro D2 en battant en finale le FC Grenoble (14-3) au Stade Ernest-Wallon à Toulouse. Oyonnax Rugby est promu en Top 14.
4e/16[note 3] puis arrêté définitivement le : par conséquent, le titre n'est pas attribué et aucune promotion, ni relégation n'est promulguée, à l'issue de cette édition[12].
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Logo
Le , en marge de sa nouvelle identité, un nouveau logo est adopté, faisant référence aux armoiries de la ville d'Oyonnax ainsi qu'au territoire de l'Ain et aux sapins du Jura[8],[9].
Évolution du logo
Logo abandonné le .
Logo depuis le .
Devise et emblèmes
Le club de rugby a retenu comme devise celle de la ville pour illustrer sa ténacité, son esprit combatif et travailleur « Improbo Fabrum Labore Ascendit » (« elle s’est élevée grâce au travail opiniâtre de ses habitants »). Cette devise figure au fronton du complexe sportif « l’Oyomen factory » et sur de nombreux produits dérivés. Certains équipements et produits arborent une branche de sapin stylisée, arbre très présent dans cette région montagneuse (massif du Jura).
Oyonnax Rugby a pour slogan d'être « le club de l'Ain et des montagnes du Jura ».
Oyonnax partage aujourd'hui une rivalité avec le FC Grenoble dans le derby régional[13], comme l'a confirmé le joueur grenoblois Rida Jahouer lors d'une interview au média GRE city local news en 2013[14].
Le match face au Lyon olympique universitaire (LOU) est devenu au fil des années un derby suivi par les supporters.
Quant à Saint-Claude dans le Jura, séparée d'une trentaine de kilomètres d'Oyonnax, la rivalité en reste principalement dû à la proximité des deux villes, même si depuis l'écart que l'US Oyonnax a su creuser, cette dite rivalité s'en est amoindrie.
Supporters
Amicale des supporters de l'USO Rugby (ASUSO).
Mascotte OYOK (l'Ours blanc).
Les supporters du club d'Oyonnax seraient à l'origine du « Ici, ici, c'est.... », le [16]. Le club et la ville bien moins connus que de nombreux autres lieux, ses supporters ont entonné un tonitruant « Ici, ici, c’est Oyonnax », sans doute avant 2008[17].
Au début du vingtième siècle, le stade Charles-Mathon appartenait à des acteurs privés qui avaient fondé « la Société d’encouragement aux sports ». Ce n’est qu’à l’aube de la Seconde Guerre mondiale, le , que le stade fut cédé à la municipalité oyonnaxienne à la condition qu’il soit prioritairement réservé au rugby. Dans l’enceinte, il existait alors un terrain de tennis ainsi que des tribunes en bois.
Sa capacité d'accueil s’élève aujourd'hui à 11 400 places, dont 10 000 assises, à la suite de travaux au cours de l'été 2013. C'est notamment dû à la montée du club en Top 14, avec l’agrandissement de la tribune d'honneur Mathon, et la construction d'une tribune d’en-but, au sud. Lors de l'intersaison 2016/2017, la capacité de la tribune en-but Sud est doublée pour accueillir 4 000 spectateurs[18].
Depuis 2014, le stade Charles Mathon bénéficie du Label Stade Rugby Pro. Ce label, attribué par la Ligue Nationale de Rugby, se fonde sur 383 points.
Le stade Charles-Mathon depuis la tribune Ponceurs.
Le stade Charles-Mathon et sa pelouse synthétique.
Entrée du stade.
Les installations : l’Oyomen Factory
Oyonnax Rugby dispose d’un complexe sportif entièrement consacré au rugby. A son fronton la devise du club et de la ville « Improbo Fabrum Labore Ascendit ». Ce complexe sportif est situé à Marchon, petite commune accolée à celle d’Oyonnax.
Ce complexe pourrait faire pâlir de jalousie bon nombre de grands clubs professionnels tant ses installations sont conséquentes et de qualité.
En effet, le complexe sportif de Marchon dispose de quatre terrains d’entraînement « classiques » ainsi que d’un terrain synthétique sur lequel les joueurs peuvent s’entraîner en crampons par tous les temps. Ce terrain, très bien drainé, offre un confort sans égal notamment lors des quelques rudes soirées hivernales de la région ainsi qu’en période d’inondation. Tous ces terrains disposent d’un éclairage.
En outre, le club s’est doté en 2016-2017 d’un complexe regroupant sur un même lieu le siège administratif ainsi que salle de musculation de 400 m2 avec piste de course, 4 salles de préparation kinésithérapie, médecin, prépa physique et stretching, salle de balnéothérapie avec un bain chaud à 33 degrés et un bain froid à 8 degrés, une cabine de cryothérapie, salle vidéo, salle de presse, vestiaires et bureau pour les coachs.