Vincent Machot connaît une vie somme toute assez banale, partagée entre son salon de coiffure, son cousin, séducteur invétéré, son chat, et sa mère bien trop envahissante. D'un naturel très réservé, sa vie sentimentale se limite à des rendez-vous ratés avec son amie partie à Paris depuis des mois et qui ne cherche qu'à l'éviter. Il rencontre par hasard Rosalie Blum, gérante d'un petit commerce, femme mystérieuse et solitaire, qu'il est absolument convaincu d'avoir déjà rencontrée. Mais où ? Intrigué, il se décide à la suivre partout, dans l'espoir d'en savoir plus, et la surprend notamment à visiter la prison. Mais Rosalie repère le petit manège de Vincent et charge sa nièce Aude, étudiante paresseuse et désœuvrée, de le surveiller à son tour. Celle-ci, flanquée de deux amies fantasques qui s'invitent dans l'aventure, se transforme en commissaire enquêteur. Toutes trois rassemblent les indices, soupçonnent Vincent de desseins malfaisants et échafaudent des théories criminelles, en s'imaginant protagonistes d'une série policière. D'enquête en contre-enquête minutieuses, les personnages ne seront finalement pas ceux qu'on croit, et les vérités de la vie intime de chacun se dévoileront quand les barrières psychologiques réussiront enfin à tomber.
La plupart des scènes de Rosalie Blum ont été tournées à Nevers (Nièvre) en mars et [1],[2]. Les scènes finales ont été filmées à Leffrinckoucke (Nord) le mois suivant[3].
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Ce film est officiellement sélectionné et projeté le au Festival du film de Sarlat, avant sa sortie nationale à partir du .
Accueil critique
Isabelle Danel de Bande à part voit cette adaptation du roman graphique« un régal de comédie pleine de bizarreries et d'humanité »[4] et Laurent Djian de L'Express assure que c'est « un réalisme poétique. Cette ambiance sucrée, saupoudrée de mélancolie, se rapproche du Jean-Pierre Jeunet d'Amélie Poulain. (…) ce feel good movie invite au bonheur. Tout simplement. Il s'en dégage un charme fou et il serait fou de s'en priver »[5].
Distinctions
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↑Jean-Mathias Joly, « Tournage de Rosalie Blum : 335 000 euros de retombées pour Nevers et ses environs », Le Journal du Centre, , p. 9 (ISSN0996-1259, lire en ligne)
↑Lara Payet, « A la recherche des lieux emblématiques du tournage de Rosalie Blum à Nevers », Journal du centre, , p. 9 (ISSN0996-1259, lire en ligne)
↑Benjamin Cormier, « Leffrinckoucke : Rosalie Blum, l'adaptation de la BD, en tournage », La Voix du Nord, , p. 8 (2206) (lire en ligne)