On retrouve l’existence de cette voie sur le plan de Roussel de 1730 qui n'est encore qu'un chemin permettant l'accès à des terrains agricoles et des moulins. Il est successivement appelé « chemin des Meuniers » puis « chemin des Moulins », il mène en effet en 1746 à deux moulins de la butte de Chaumont : le moulins du Coq et le moulin des Bruyères.
En 1812, ce chemin prend le nom de « rue des Moulins ».
À la fin des travaux d’aménagement du parc des Buttes-Chaumont, on lui donne sa dénomination actuelle par un décret du :
Cette rue a abrité diverses fabriques travaillant la corne des bovins des abattoirs (fabriques de peignes et cornes à chaussures…) dont il reste un atelier encore visible au no 35. Des magasins de passementeries, des ateliers de dentellières et une imprimerie dont l'enseigne est évocatrice du procédé typographique (image dans le miroir du mot « imprimerie ») complétaient l’activité de la rue.
De l'autre côté des immeubles des numéros pairs se trouve une surface immense composée de hangars, une des dernières grandes surfaces à usage industriel de la capitale.
Au no 3 se trouve le théâtre Clavel.
Au no 7 se trouve le lycée technique Saint-Lambert.
↑MM. Alphand, A. Deville et Hochereau, Recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques.