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Rue de Tolbiac

13e arrt
Rue de Tolbiac
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Rue de Tolbiac.
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Situation
Arrondissement 13e
Début 117, avenue de France
Fin 129, rue de la Glacière
58, rue Boussingault
Morphologie
Longueur 2 715 m
Largeur 20 à 34 m
Historique
Création 1863
Dénomination 1868
Ancien nom Rue du Transit
Géocodification
Ville de Paris 9320
DGI 9337
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue de Tolbiac
Géolocalisation sur la carte : 13e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 13e arrondissement de Paris)
Rue de Tolbiac
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La rue de Tolbiac est une voie du 13e arrondissement de Paris.

Situation et accès

Elle part de l’avenue de France et traverse tout l'arrondissement d’est en ouest jusqu’à la limite du 14e arrondissement, où elle prend le nom de « rue d’Alésia ». Sa longueur est de 2 715 mètres et sa largeur de 20 à 34 mètres.

La rue de Tolbiac est l'un des principaux axes du sud de l'arrondissement, dont elle traverse le quartier Paris Rive Gauche (au niveau de la rue Neuve-Tolbiac), le quartier asiatique du 13e et le quartier de la Maison-Blanche. C'est aussi un élément d'un axe important qui traverse les arrondissements extérieurs de la rive gauche via les rues d’Alésia, de Vouillé et de la Convention.

Elle est de largeur variable :

Origine du nom

Cette rue doit son nom à la bataille de Tolbiac, victoire remportée par Clovis en 496 contre les Alamans. La ville de Tolbiac, qui porte aujourd'hui le nom de Zülpich, se trouve dans la région de Cologne, en Allemagne.

Historique

Cette rue devait à l'origine faire partie d'une nouvelle voie circulaire intermédiaire entre les anciens boulevards extérieurs et les boulevards des Maréchaux, voie circulaire dont seule la partie rive gauche a été achevée.

La rue de Tolbiac a été tracée en plusieurs tronçons à la fin du XIXe siècle :

  • la deuxième partie est ouverte en 1875 entre l'avenue d’Italie et la rue de la Glacière ;
  • la troisième partie est ouverte en 1877 entre les rues de Richemont et de Patay ;
  • la quatrième partie est ouverte en 1884 entre les rues de Patay et du Dessous-des-Berges ;
  • la cinquième partie est ouverte en 1887 entre les rues du Château-des-Rentiers et de Richemont ;
  • la sixième partie est ouverte en 1892 entre le quai de la Gare et la rue du Dessous-des-Berges.

La partie de la rue ouverte en 1875 était établie sur un viaduc enjambant la vallée où coulait à l'air libre la Bièvre morte (bras correspondant au cours primitif de la rivière) à l'emplacement des rues Vergniaud et Wurtz, sur un remblai de l'emplacement de l'église Sainte-Anne jusqu'à la rue Damesne et sur un pont de pierre franchissant la rue du Moulin des Prés avec des escaliers latéraux permettant aux piétons de passer d'une rue à l'autre. La Bièvre vive (bras vif artificiel surélevé destiné à l'alimentation des moulins) qui formait auparavant une boucle au nord de la rue de Tolbiac de l'emplacement de l'église Sainte-Anne à la rue du Moulin des prés fut déviée sur cette partie le long du remblai au sud de la rue, le méandre étant remblayé.
La différence de niveau entre la rue de Tolbiac et le fond de la vallée était de 11 mètres à l'emplacement des rues Vergniaud et Wurtz ouvertes postérieurement, de 19 mètres rue du Moulin des Prés. Les deux bras de la Bièvre furent supprimés, le dernier bief celui de la Glacière en 1912, et la vallée fut progressivement remblayée à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle mettant le quartier avoisinant au même niveau. Les immeubles haussmanniens bordant la rue datent de cette époque[3].

Ce quartier initialement peu peuplé a été le siège d'industries diverses et en particulier une usine d'instruments de précision (usine Louis Billant) devenue une usine d'armement (grenade P1) lors de la Première Guerre mondiale, qui a été transférée à la suite d'un accident sévère le , ayant fait quarante-trois morts, et quatre-vingt-dix-sept blessés, dévastant les immeubles alentour[4],[5].

Le 2 juin 1918, durant la Première Guerre mondiale des bombardiers allemands lancent, une torpille qui explose au no 152 rue de Tolbiac[6].

Dans le cadre de l'opération Paris Rive Gauche, la partie de la rue qui allait du quai jusqu'à l'avenue de France a été renommée « rue Neuve-Tolbiac ». Roland Schweitzer est l'architecte-coordinateur de l'ensemble du quartier Tolbiac[7]. Plus tard en 2012, sa fille Marie Schweitzer poursuit les aménagements du quartier, notamment avec des surélévations en bois pour le centre social de Tolbiac[8].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Notes et références

  1. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol.  [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 561.
  2. MM. Alphand, A. Deville et Hochereau, Recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques.
  3. Renaud Gagneux Jean Anckaert et Gérard Conte, Sur les traces de la Bièvre parisienne : promenades au fil d'une rivière disparue, Paris, Éditions Parigramme, , 157 p. (ISBN 2-84096-238-1), p. 61 à 66
  4. « Octobre 1915 : l'usine de grenades Billant explose rue de Tolbiac », lafabriquedeparis.blogspot.fr.
  5. » La catastrophe de la rue de Tolbiac », aetdebesancon.blog.lemonde.fr.
  6. Excelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute
  7. « Architecture: Paris Rive Gauche - Définition et Explications », sur techno-science.net.
  8. Jonas Tophoven, « Surélévation majestueuse d’une barre d’immeuble à Paris », sur batirama.com, .
  9. Bus 64, par le Pavillon de l'Arsenal.
  10. « La catastrophe de la rue de Tolbiac. ».
  11. (en) « Family tree of Jean-Pierre MARIELLE », sur Geneanet (consulté le ).

Articles connexes

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