si chaque QRS (témoin de la dépolarisation, et donc, de la contraction des ventricules) est précédé d'une onde P (témoin de la dépolarisation, et donc, de la contraction des oreillettes) ;
chaque onde P est suivie d'un QRS ;
l'onde P est positive en DII (ce qui est en faveur d'un rythme issu du nœud sinusal situé à la partie haute de l'oreillette droite. Dans le cas contraire, le rythme est dit ectopique, par exemple, venant du sinus coronaire).
Rythme sinusal normal
Par convention, on considère que le terme « rythme sinusal normal » (RSN), ou rythme sinusal régulier (RSR), signifie non seulement que les ondes P (reflétant l'activité du nœud sinusal) sont normales dans sa morphologie, mais aussi que toutes les autres mesures de l'électrocardiogramme sont également normales. Les critères comprennent donc[1] :
un rythme régulier ;
une fréquence cardiaque de 60 à 100 battements/min ;
des ondes P droites, dans un rapport de 1 à 1, qui précèdent chaque complexe QRS ;
Un ECG peut être légèrement irrégulier surtout chez les enfants en raison du tonus du système nerveux autonome. Si cet ECG est sinusal, il s'agit d'une arythmie sinusale qui est considérée comme une variante de la normale[3].
Notes et références
↑ a et bMichael Smith, Sarc Pour Les Psp : Soins avancés de réanimation cardiorespiratoire pour paramédics soins primaires, Jones & Bartlett Learning, coll. « Serie sur la formation continue », , 117 p. (ISBN978-0-7637-8362-4, lire en ligne), « 4 Rythmes cardiaques », p. 40