Le récepteur A2A, comme tout récepteur couplé aux protéines G, possède sept hélices alpha transmembranaires avec un domaine extracellulaire comprenant la partie N-terminale avec trois boucles extracellulaires et un domaine intracellulaire comprenant la partie C-terminale avec trois boucles intracellulaires[1].
Plusieurs études cristallographiques sur le récepteur ont été réalisées avec différents ligands et ont ainsi permis d'établir les interactions et les liaisons stabilisatrices les plus importantes. Dans les années 2000, la structure co-cristallisée du récepteur A2a avec un ligand antagoniste de haute affinité, le ZM-241385 (PDB: 4EIY), a été publiée, permettant ainsi de rendre compte davantage des liaisons possibles avec ce récepteur[2].
Fonction
L'activation de ce récepteur provoque un échange entre la guanosine diphosphate (GDP) et la guanosine triphosphate (GTP). Cette dernière se lie à la sous-unité α, qui se dissocie de l'hétérodimère βγ. De par le couplage du récepteur avec la protéine Gs activatrice, l'activité de l'adénylate cyclase (AC) est stimulée, permettant la production d'adénosine monophosphate cyclique (AMPc), qui active la protéine kinase A (PKA) et produit donc une augmentation de la phosphorylation[3].
L'invalidation du gène codant le récepteur A2a chez les souris, les rend plus anxieuses, moins sensibles à la douleur, hypertendues.
↑G.W. Arendash, W. Schleif, K. Rezai-Zadeh et E.K. Jackson, « Caffeine protects Alzheimer’s mice against cognitive impairment and reduces brain β-amyloid production », Neuroscience, vol. 142, no 4, , p. 941–952 (ISSN0306-4522, DOI10.1016/j.neuroscience.2006.07.021, lire en ligne, consulté le )
↑Alzheimers Disease & Dementia, sPage.direcT (lire en ligne)
↑(en) D.M. Paton, « Istradefylline: adenosine A2A receptor antagonist to reduce "OFF" time in Parkinson's disease », Drugs of Today, vol. 56, no 2, , p. 125 (ISSN1699-3993, DOI10.1358/dot.2020.56.2.3098156, lire en ligne, consulté le )
↑(en) Micaela Morelli, Therese Di Paolo, Jadwiga Wardas et Frederic Calon, « Role of adenosine A2A receptors in parkinsonian motor impairment and l-DOPA-induced motor complications », Progress in Neurobiology, vol. 83, no 5, , p. 293–309 (DOI10.1016/j.pneurobio.2007.07.001, lire en ligne, consulté le )