La RU est composée de RFU (Réserve Facilement Utilisable ou confort hydrique) et de RDU (Réserve Difficilement Utilisable ou réserve de survie) qui engendre du stress hydrique. La RFU varie selon les types de sol, représentant 1/3 de la RU (en sol sableux) à 2/3 de la RU (en sol argileux)[3].
Méthode de calcul
Lorsque le sol est saturé, tous les pores du sol sont remplis d'eau.
Une première partie de l'eau lessive tout de suite et part vers les profondeurs par percolation, n'étant pas retenue par les forces capillaires, c'est l'eau gravitaire. Cette quantité est d'autant plus grande que la texture du sol est grossière (sable). On obtient alors un sol ressuyé, c'est-à-dire un sol contenant le volume maximal d'eau qu'il peut retenir compte tenu de ses caractéristiques de porosité, perméabilité[4] et granulométrie: cette réserve d'eau est appelée capacité au champ.
Les plantes commencent par utiliser la RFU puis la RDU (elle diminue alors son activité d'évapotranspiration pour survivre) mais il arrive un moment où la force de rétention capillaire excède la force maximale de succion des racines (15 bars), c'est le point de flétrissement permanent, la plante meurt. Plus la texture du sol est fine (argile < limon < sable) plus le point de flétrissement est élevé.
La différence entre la capacité au champ et le point de flétrissement donne la réserve utile.