L'altitude minimale avec 218 mètres se trouve localisée à l'extrême nord-est, là où le Petit Rieux, un affluent du Grand Rieux, quitte la commune et entre sur celle d'Aixe-sur-Vienne. L'altitude maximale avec 420 mètres est située au nord-ouest, au lieu-dit la Roche Barrat[1].
À l'intersection de la route nationale 21 et des routes départementales (RD) 17, 34 et 110, le bourg de Séreilhac est situé, en distances orthodromiques, six kilomètres au sud-ouest de celui d'Aixe-sur-Vienne et dix-neuf kilomètres au sud-est de Saint-Junien.
Le territoire communal est également desservi par les RD 59, 59a et 699.
Communes limitrophes
Séreilhac est limitrophe de huit autres communes.
Au nord-ouest, la commune de Saint-Cyr est distante de moins de 500 mètres.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 086 mm, avec 13,7 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Nexon à 12,81 km à vol d'oiseau[6], est de 0,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 0,0 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
Typologie
Au , Séreilhac est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 127 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones agricoles hétérogènes (67,4 %), prairies (15,6 %), forêts (11,7 %), terres arables (3 %), zones urbanisées (2,3 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Séreilhac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Risques naturels
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[17]. 31,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 2],[18].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[15].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Séreilhac est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[19].
Deux mégalithes au moins attestent de l'occupation du territoire depuis la Préhistoire.
1745 : la première carte, au 1/8 628, de Séreilhac est établie afin de figurer dans l'atlas de Trudaine pour la généralité de Limoges, avec la portion de route passant par Séreilhac (« Sereillac »), près du château de Rochefort, jusqu'à l'étang de Busserolles (« Busserol »)[20].
Comme en témoignent la principale voie du bourg avenue de l'Occitanie, et le bar tabac L'Occitan, la commune fait partie, historiquement, de la région culturelle de l'Occitanie. Traditionnellement, on y parlait l'occitan ; deux panneaux bilingues en langue occitane reprenant le nom de la commune Cerelhac se trouvent d'ailleurs aux deux entrées du bourg, le long de la route nationale 21.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].
En 2022, la commune comptait 2 045 habitants[Note 3], en évolution de +4,71 % par rapport à 2016 (Haute-Vienne : −0,68 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Une croix du XVIIIe siècle en pierre a été implantée contre la face nord du transept nord de l'église[34].
Croix de mission de 1862, métallique[35]. Initialement installée en bordure de la route départementale 17, elle a été déplacée contre la face ouest du transept nord de l'église.
Comte Antonin Chebrou de Lespinats (1806-1887), chevalier de la Légion d'honneur (1845), reçu en 1837 à la cour du roi Louis-Philippe 1er, directeur du haras de Pompadour (1834-1837) puis de celui du Pin (1843-1847), inspecteur général des Haras (1847), maire de Séreilhac de 1865 à 1870. Il participa à l'Exposition universelle de 1878 à Paris pour y présenter plusieurs de ses bêtes de races (durham et limousine).
Comte Victor Chebrou de Lespinats (1838-1906), chevalier de la Légion d'honneur (1897), maître de forges à Neuves-Maisons (arrondissement de Nancy), inventeur des hauts fourneaux.
Eugène Pinte, dit « commandant Athos ». Dès fin 1940, ce patriote prend contact avec d'autres officiers et constitue les premiers embryons de réseaux de l'Organisation de résistance armée (ORA), dans les secteurs de Cussac et Séreilhac.
François Mitterrand : sa grand-mère paternelle était limousine, d'une famille de petits fonctionnaires originaires de Séreilhac[36],[37].
Taillé : au 1er de gueules à une croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or, au 2d de sinople à un vase à parfum d'or ; à la barre d’argent chargée de trois mouchetures d'hermine de sable posées à plomb, brochant sur la partition[38].
Détails
La croix occitane rappelle l'appartenance de Séreilhac à l'Occitanie. Les mouchetures d'hermine rappellent l'appartenance de la commune au Limousin. Le vase à parfum est l'un des attributs de sainte Madeleine, patronne de la commune. La barre évoque la route nationale 21 qui traverse la commune de Séreilhac du nord-est au sud-ouest. La couleur verte évoque la nature limousine. Création Xavier Lansade, adoptée le .
↑Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )