Le bourg de Saint-Georges-le-Gaultier domine d'une quarantaine de mètres la vallée de la Vaudelle qui coule au sud à cinq cents mètres. Son territoire, qui va au nord jusqu'au ruisseau de Jambelle, presque jusqu'au bourg de Saint-Paul-le-Gaultier, puis plus à l'est par le Merdereau, et après leur confluent par la Sarthe. La limite sinueuse au sud rejoint la limite du département avec celui de la Mayenne, qui la borde à l'ouest.
Les altitudes oscillent entre 84 mètres (niveau de la Sarthe) et 170 mètres sur la limite communale au sud-est du hameau du Bois Gérard. La commune est située dans le parc naturel régional Normandie-Maine.
Communes limitrophes de Saint-Georges-le-Gaultier[3]
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 774 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint Germain_sapc », sur la commune de Fresnay-sur-Sarthe à 10 km à vol d'oiseau[6], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 695,6 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
Typologie
Au , Saint-Georges-le-Gaultier est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (65 %), prairies (27,4 %), zones agricoles hétérogènes (7,6 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Gauterious de S. Georgio au XIIe siècle[15]. La paroisse est dédiée à Georges de Lydda, martyr chrétien du IVe siècle. Le village partage son nom avec les seigneurs des lieux au XIIe siècle, les Gaultier, Le toponyme pourrait être issu de Wault, Gault, « bois, forêt »[16][réf. à confirmer].
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[19].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21].
En 2022, la commune comptait 519 habitants[Note 2], en évolution de −2,44 % par rapport à 2016 (Sarthe : −0,25 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Saint-Georges-le-Gaultier a compté jusqu'à 1 695 habitants en 1851.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )