Saint-Jean-le-Priche
Saint-Jean-le-Priche est une commune associée de Mâcon. La fusion-association date du . À l’origine, elle appartenait aux domaines de l’église de Saint-Vincent de Mâcon. Elle est située à 6 kilomètres du cœur de Mâcon le long de la rive droite de la Saône. GéographieLocalisationLa commune est associée est située à 6 kilomètres au nord du centre de Mâcon. De plus, elle est une enclave puisqu'elle n'est pas frontalière à la commune, elle est séparée de celle-ci par la commune de Sancé, tout comme une autre commune associée de Mâcon : Sennecé-lès-Mâcon. Communes limitrophes
Points extrêmes
HydrographieÀ l'est, la Saône marque la frontière avec la commune de Vésines et avec le département de l'Ain. Au sud du château, on trouve un étang qui est traversé par un petit cours d'eau qui se jette dans la Saône. ClimatologieClimat tempéré à légère tendance continentale. Voici les valeurs climatiques de 1961 à 1990 :
Source : Météo-France/Infoclimat : Mâcon-Charnay (1961-1990)[1]
Voies de communication et transportsRoutesLa route départementale D906 qui était la route nationale 6 avant son déclassement, traverse la commune du nord au sud et scinde le territoire en deux. À l'ouest, la route départementale D205 traverse la zone artisanale de Mâcon Nord. Elle permet de rejoindre Saint-Martin-Belle-Roche au nord, elle relie Sennecé-lès-Mâcon à Senozan. Près de l'ouest de la commune, on trouve l'autoroute A6 qui assure la liaison entre Paris et Lyon. La voie continue dans le sud de la France par l'intermédiaire de l'autoroute A7. Les automobilistes rejoignent la voie en prenant la gare de péage de Mâcon Nord située à Sennecé-lès-Mâcon. Voies cyclablesLe long de la Saône, la partie sud de la Voie Bleue relie Mâcon à Tournus, ce qui permet aux cyclistes d'éviter le trafic routier important de la route D906 même si on trouve des pistes cyclables le long de cette voie. Voies ferroviairesLa Ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles ou ligne PLM relie la capitale à Lyon et Marseille, elle se situe entre la route D906 et la Saône. Elle accueille sur ses rails des TGV et les TER Bourgogne, la gare la plus proche est la gare de Mâcon-Ville. ToponymieOrigine du nomLe nom de Saint-Jean-le-Priche apparaît dès le Xe siècle sous le nom latin de Sanctus Joannès Priscius. Jean-le-Priche tient son origine de Jean le prêcheur ou le prédicateur, plus connu sous Jean l’évangéliste[2]. Anciens nomsLa première mention du village apparaît dans le cartulaire de Saint-Vincent-de-Mâcon en 937 sous le nom de Sancti-Johannis in Propio[3]. En 991, on trouve dans la bibliothèque de Cluny le nom de Sancti-Johannis. Au XIIIe siècle, Sancto-Johanne de Prope évoque le village. Mais durant ce même siècle, d'autres noms sont cités comme Sancti-Johanne de Purchero, Sancti-Johanne de Prochio, Sanctum-Johannem lo Priche et Sancti-Johannis lo Pruche. Au XIVe siècle, Sancti-Johannis le Priche est le nom pour se référer au village. Vers 1412, le nom est peu modifié car il devient ou Sancti-Johannis le Prische. À la fin du siècle, en 1478, Sainct Jehan le Prische devient le nouveau patronyme du village. En 1513, on utilise Sancti-Johannis le Preche selon le cartulaire de Saint-Vincent-de-Mâcon mais Sainct Jehan le Priche est évoqué en 1543. Le cartulaire cite une nouvelle fois le village sous le nom de Saint-Jean le Prische en 1628, Saint-Jean de Presche est mentionné en 1666. En 1757, on évoque deux noms différents : Saint-Jean le Priche et Sanctus-Johannes Priscus. Selon les sources de Cassini, on utilise Saint-Jean-de-Priche pour se référer à la commune en 1763 et une correction est ajoutée vers 1783 où le nom devient Saint-Jean-le-Priche. En 1790, les archives nationales citent Saint-Jean mais en 1793, dans le but d'ôter toute référence à l'Ancien régime, Saint-Jean devient Roche-sur-Saône jusqu'en l'an X où le nom initial est repris selon le bulletin des lois. En 1845, Saint-Jean-le-Priche est évoqué dans les cartes de l'État-Major. HistoireÀ l'origine, la paroisse de Saint-Jean dépendait du bailliage, de la recette et du diocèse de Mâcon, de l’archiprêtre de Verizet et de la justice du chapitre de l’église cathédrale Saint-Vincent de Mâcon. Cette paroisse possédait une annexe qui se trouvait outre-Saône qui était le village d'Esne, aujourd'hui Vésines[4]. On ne connaît toujours pas la raison pour laquelle les deux villages entretenaient ce lien. Les corps des villageois de Vésines étaient inhumés dans le cimetière de Saint-Jean après avoir traversé la Saône. Antérieurement à la Révolution, on traversait la Saône par bac à Saint-Jean-le-Priche, et au seigneur de Lugny appartenait, à raison de sa baronnie, la totalité du droit de passage qu'il convenait d'y acquitter[5]. 1793 : Saint-Jean-le-Priche, dans le contexte révolutionnaire, change de nom et devient Roche-sur-Saône[6]. En 1808, la vétusté de l'église impose le transfert de la vie religieuse à Sennecé-lès-Mâcon. Le , la commune de Saint-Jean-le-Priche est rattachée à celle de Mâcon sous le régime de la fusion-association[7]. Administration et politiqueAdministration municipaleSaint-Jean-le-Priche étant une commune associée dépendant de Mâcon, elle possède une mairie annexe à la ville et est représentée par une commission consultative[8]. Le but de cette commission est de faire remonter les informations importantes du village au conseil municipal et d'être consultée sur toute décision concernant le commune associée. Cette commission est constituée du maire délégué et de six autres conseillers. Liste des maires successifsPopulation et sociétéDémographieL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11]. En 2017, la commune comptait 419 habitants[Note 1], en évolution de +3,71 % par rapport à 2011 (Saône-et-Loire : −1,06 %, France hors Mayotte : +2,11 %). EnseignementL'école élémentaire Louise Michel qui est composée d'une seule classe de CM1 est la seule école de Saint-Jean. Elle fait partie d'un RPI[14]. Ce regroupement réunit quatre établissements scolaires : l'école maternelle de quatre classes située à Sennecé-lès-Mâcon[15], l'école Marie Curie de Sennecé-lès-Mâcon qui comporte trois classes allant du CP au CE2[16] et l'école de Charbonnières qui comporte la seule classe de CM2[17]. Les élèves de Saint-Jean et de Sennecé qui entrent au collège intègrent le collège Robert Schuman à Mâcon puis entrent au lycée René Cassin située dans la même ville. Au contraire, ceux de Charbonnières intègrent le collège Victor Hugo de Lugny. Ils ont le choix d'intégrer ensuite le lycée Lamartine de Mâcon ou le lycée La Prat's de Cluny. Médias
SécuritéTout comme les autres communes associées − Loché et Sennecé-les-Mâcon − Saint-Jean-le-Priche a pris part au dispositif « participation citoyenne », dérivé des « voisins vigilants ». Ce dispositif encourage les dénonciations des riverains auprès des forces de l'ordre[18]. ÉconomieUne partie du parc d'activités de Mâcon-Nord est situé dans le territoire de la commune associée. Culture et patrimoineLieux et monuments
Personnalités liées à la commune
Voir aussiNotes
Références
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