Saint-Myon est une commune du Puy-de-Dôme située au nord du département, entre Combronde et Aigueperse. Il comprend le petit hameau de Parret, placé en amphithéâtre face au bassin de Combronde.
Quatre communes sont limitrophes (cinq en incluant le quadripoint avec Aubiat)[1].
Le territoire communal est traversé par les routes départementales 223 (liaison vers Combronde) et 985 (vers Beauregard-Vendon à l'ouest, Artonne et Aigueperse au nord-est). Au nord-ouest de la commune passe l'autoroute A71 ; c'est l'accès autoroutier le plus proche via Combronde ; l'échangeur 12.1 est situé sur le territoire communal[1].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 709 mm, avec 8,8 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Charmes_sapc », sur la commune de Charmes à 13 km à vol d'oiseau[4], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 675,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
Typologie
Au , Saint-Myon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8].
Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (92 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,7 %), zones agricoles hétérogènes (22,9 %), zones urbanisées (11 %), prairies (2,4 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le nom de Saint-Myon vient de saint Médulphe, patron de la commune, via l'occitanSent Miòu.
Histoire
La fête du saint patron de la commune, saint Médulphe, est célébrée le 1er août.
Cette ville dispose d'un pont, qui avait été détruit pendant la Seconde Guerre mondiale pour empêcher les occupants de passer.
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Riom, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[9]. Jusqu'en , elle faisait partie du canton de Combronde[15].
Le conseil municipal de Saint-Myon, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[16] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[17]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. Sur les vingt-deux candidats en lice, six sont élus dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 78,62 %. Les cinq conseillers restant à élire sont élus au second tour, qui se tient le du fait de la pandémie de Covid-19, avec un taux de participation de 70,52 %[18].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].
En 2021, la commune comptait 538 habitants[Note 2], en évolution de +15,2 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Four communal de Parret. Ancien four banal du XVIIIe siècle.
Plusieurs sources minérales ferrugineuses étaient exploitées jusqu'au milieu du XXe siècle. La plus connue, la « Source Desaix », fut très renommée au XVIIe siècle. Elle était servie sur la table de Louis XIV et de grands personnages comme Pascal, Mazarin, Colbert, la marquise de Sévigné, la consommaient régulièrement[28].
Prieuré (XIIIe, XVIIIe et XIXe siècles), inscrit aux monuments historiques en 2003[29].
Huilerie, place de Loche, avec son moulin et ses équipements.
Personnalités liées à la commune
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Albert Ayat, champion olympique d'escrime (inhumé à Saint-Myon en 1935).
Gilbert Bougnol, champion olympique d'escrime (né à Saint-Myon le ).
Albert Félix Lefaure, maître d'armes (né à Saint-Myon le ), victime de la rafle de Clermont le et mort en déportation le .
Voir aussi
Bibliographie
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↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« Sectorisation », sur puy-de-dome.fr, Conseil départemental du Puy-de-Dôme (consulté le ). Taper « SAINT-MYON » dans le formulaire de saisie.
↑Direction des services départementaux de l'Éducation nationale du Puy-de-Dôme, « Sectorisation des lycées - Département du Puy-de-Dôme » [PDF], sur ac-clermont.fr, Académie de Clermont-Ferrand (consulté le ), p. 14.