La dénomination municipale, dont on a tiré le gentilé Saint-Pierrien, se veut un hommage au premier pionnier, Pierre Ouellet, qui quitte son village de Saint-Cyprien au début du siècle et entreprend le défrichement d'une terre dans le canton de Demers, fort de l'aide de ses douze fils. L'élément Lamy, dont on ignore véritablement l'origine, pourrait peut-être rappeler Étienne Lamy (1845-1919), secrétaire perpétuel de l'Académie française et délégué au 1er Congrès de la langue française au Canada, tenu à Québec en 1912. Peut-être s'agit-il plutôt d'une ancienne famille Lamy s'étant établie à Verchères sous le Régime français. En outre, des personnes de ce nom ont vécu dans les régions de Montréal, de Sorel et de Bellechasse au XVIIIe siècle.
Histoire
Ce territoire a été ouvert à la colonisation en 1905, mais a connu des débuts fort lents, de telle sorte que le véritable élan de développement ne surviendra qu'en 1936. Une desserte religieuse a été établie en ces lieux à compter de 1949. La paroisse de Saint-Pierre-de-Lamy, érigée canoniquement en 1964, ne se verra reconnaître l'existence civile qu'en 1977, année de la création de la municipalité. Jusqu'en 1984, date de l'élection du premier conseil municipal, la municipalité est gérée par un administrateur désigné par le gouvernement. Saint-Pierre-de-Lamy est l'une des localités organisatrices du VeCongrès mondial acadien en 2014[2].
Géographie
À partir de son crénon, au nord-est du village, la rivière Plate coule vers le nord-est.
À partir du lac Sload, dans le sud de la municipalité, la rivière Caldwell, un affluent du lac Témiscouata, y coule vers l'est.
La rivière Savane y coule vers le nord jusqu'à sa confluence avec la rivière Caldwell.
La rivière Lachaine serpente à travers la limite ouest à plusieurs reprises vers le sud-est puis coule vers l'est jusqu'à son embouchure au lac Sload.