On retrouve le nom d’Ecclesia Sancti Salvatoris dans les Archives d'Anjou, entre les années 1126 et 1151 puis, à partir du XIIe siècle Saint-Sauveur-de-Landemont.
Ses habitants sont les Saint-Salvatoriens et Saint-Salvatoriennes.
Histoire
Le bourg est bâti sur un promontoire rocheux dominant les vallées profondes des ruisseaux de la Forêt du Parc et de La Boucherie qui vont grossir la Divatte en bordure de la commune de Barbechat et de la Loire-Atlantique.
L'église dans sa construction actuelle date de 1744. Une restauration a allongé le chœur en 1875. Les registres paroissiaux les plus anciens remontent à 1613, avec de nombreuses lacunes. Ils sont conservés à la mairie de Landemont.
Une seule trace antique est signalée : la voie romaine de Champtoceaux à Montfaucon, qui traverse la Forêt du Parc, en limite de la commune de Drain ; et dont il ne reste que quelques petits ponts voûtés en pierre.
On parle également d'un lazaret qui existait jusqu'en 1140 dans la Forêt du Parc et qui accueillait voyageurs, malades et lépreux.
La loi du transféra le chef-lieu de la paroisse et de la commune à Landemont, centre acquis aux idées nouvelles, au détriment de Saint-Sauveur, animé de sentiments royalistes. Les deux communes furent rétablies en 1802, puis réunies de nouveau le , au profit cette fois de St-Sauveur ; puis ont de nouveau été séparées par ordonnance du .
Au XVIIe siècle, une foire avait lieu tous les ans le jour de la Saint-Sixte, c'est-à-dire le 1er septembre[3].
En 2014, un projet de fusion de l'ensemble des communes de l'intercommunalité au sein d'une commune nouvelle se dessine. Tous les conseils municipaux se prononcent en faveur du projet entre le 1er et le [4], et la nouvelle commune Orée d'Anjou voit le jour[5].
Politique et administration
Administration municipale
Administration actuelle
Depuis le , Saint-Sauveur-de-Landemont constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Orée d'Anjou et dispose d'un maire délégué[1].
Président du syndicat mixte Pays des Mauges Président de la C.C.
Les données manquantes sont à compléter.
Ancienne situation administrative
La commune est membre en 2015 de la communauté de communes du canton de Champtoceaux[11], elle-même membre du syndicat mixte Pays des Mauges. La création de la commune nouvelle d'Orée d'Anjou entraîne sa suppression à la date du , avec transfert de ses compétences à la commune nouvelle[1].
Jusqu'en 2014 Saint-Sauveur-de-Landemont fait partie du canton de Champtoceaux et de l'arrondissement de Cholet[12]. Le canton compte alors les neuf mêmes communes que celles intégrées dans l'intercommunalité. C'est l'un des quarante-et-un cantons que compte le département ; circonscriptions électorales servant à l'élection des conseillers généraux, membres du conseil général du département. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du . Le canton de Champtoceaux disparait et la commune est rattachée au canton de La Pommeraye, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[13].
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1831. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 923 habitants, en évolution de +8,46 % par rapport à 2008 (Maine-et-Loire : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (16,4 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %).
Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (49,9 % contre 48,7 % au niveau national et 48,9 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
49,9 % d’hommes (0 à 14 ans = 28,3 %, 15 à 29 ans = 15,5 %, 30 à 44 ans = 27,6 %, 45 à 59 ans = 15,5 %, plus de 60 ans = 13,1 %) ;
50,1 % de femmes (0 à 14 ans = 28 %, 15 à 29 ans = 14,7 %, 30 à 44 ans = 24,1 %, 45 à 59 ans = 13,5 %, plus de 60 ans = 19,7 %).
Pyramide des âges à Saint-Sauveur-de-Landemont en 2008 en pourcentage[18]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ans ou +
0,2
4,1
75 à 89 ans
8,7
9,0
60 à 74 ans
10,8
15,5
45 à 59 ans
13,5
27,6
30 à 44 ans
24,1
15,5
15 à 29 ans
14,7
28,3
0 à 14 ans
28,0
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2008 en pourcentage[19].
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ans ou +
1,1
6,3
75 à 89 ans
9,5
12,1
60 à 74 ans
13,1
20,0
45 à 59 ans
19,4
20,3
30 à 44 ans
19,3
20,2
15 à 29 ans
18,9
20,7
0 à 14 ans
18,7
Vie locale
Brasil Festival : En 2007 a eu lieu la deuxième édition du Brasil Festival dans la vallée de l'Ilette, qui se déroule au début du mois de juin. La première de cet événement s'est déroulé en 2005 en l’occasion de « l’année du Brésil en France ». Ce projet a été porté par l'association « les Buccantropes ». Ce festival s'articule autour de ces quelques domaines artistiques : la danse, les saveurs, les images et les couleurs, les sons. Ainsi nous pouvons assister à d’étonnants défilés d’écoles de samba dans les rues de Saint-Sauveur-de-Landemont, des démonstrations de Capoeira et autres chorégraphies. En parallèle est exposé un reportage photographique sur le Brésil. S’ensuit de grandes tablées, autour d’un repas traditionnel brésilien,et de la projection d'un film[20].
Économie
Sur 45 établissements présents sur la commune à fin 2010, 38 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 2 % du secteur de l'industrie, 20 % du secteur de la construction, 36 % de celui du commerce et des services et 4 % du secteur de l'administration et de la santé[21].
Lieux et monuments
Château de la Colaissière, porche du XIVe siècle, habité par la famille La Poëze du XIIIe au XXe siècle[22]. Aux confins des deux provinces d´Anjou et de Bretagne, la Colaissière dépendait de Châteauceaux. Après la restitution par Louis XI de Champtoceaux à la famille Brosse du duché de Penthièvre, René de Brosse céda en 1522 la Colaissière à François de La Poëze, son chef des armées de Bretagne. Au XVIIe siècle un nouveau logis fut construit, lequel contraste avec le vieux château médiéval avec ses tours basses et rondes et ses remparts. En , pendant le soulèvement vendéen et la Terreur, la partie nord du château fut incendiée. Vers 1894 le comte Yves de La Poëze fit restaurer le château par l'architecte Émile Libaudière, élève de Viollet-le-Duc. Le château fut transformée fin du siècle dernier en hôtel.
Château de la Guilletière, entièrement rénové au XIXe siècle[22].
Église Saint-Sauveur, du XIIIe siècle, restaurée au XIXe siècle[22].
Grotte de Lourdes, appelée grotte de l'Ilette, érigée en 1938 (photo en haut de page).
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Bibliographie
Célestin Port (édition révisée par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : S-Z, t. 4, Angers, H. Siraudeau, , 2e éd. (BNF35857376), p. 235-237
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑ ab et cCélestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, 1874-1878, Édition révisée de 1996 par André Sarazin et Pascal Tellier, t. 4, p. 235.