Le territoire de Saint-Sulpice s'étend sur 1,86 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 76,9 % de sa superficie, les surfaces agricoles 14,5 %, les surfaces boisées 6,5 % et les surfaces improductives 0,5 %[3].
La commune est bordée à l'ouest par la Venoge, qui marque la frontière avec Préverenges et à l'est par la Chamberonne qui, elle, marque la frontière avec Lausanne. Ces deux cours d'eau se jettent dans le Léman. Sa frontière nord est la route cantonale 1, dite « route du lac ».
Lors des élections fédérales de 2015, les partis les plus populaires (pour l'élection du conseil national) étaient le PLR (36,6 %), l'UDC (21,4 %), le PS (16,6 %), et les Verts (9,6 %). Le taux de participation était de 51,9 % avec 925 votes enregistrés.
Lors des élections fédérales de 2019, les partis les plus populaires (pour l'élection du conseil national) étaient le PLR (32,6 %), les verts (19,8 %), le PS (15,9 %), l'UDC (13,5 %) et les Vert'libéraux (10,7 %)[5]. Le taux de participation était de 53,20 % de la population, avec 1 092 votes enregistrés[6].
Les habitants de la commune sont appelés les Serpelious[27],[28] (peut-être le nom local des serpettes utilisées pour cueillir le raisin[29]).
Démographie
Évolution de la population
Saint-Sulpice compte 5 046 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 2 713 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 44,8 % (canton : 12,9 % ; Suisse : 9,4 %)[2].
Évolution de la population de Saint-Sulpice entre 1850 et 2020[30],[1]
Pyramide des âges
En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 38,6 %, au-dessus de la valeur cantonale (35 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 21,9 %, alors qu'il est de 21,9 % au niveau cantonal[31].
La même année, la commune compte 2 557 hommes pour 2 357 femmes, soit un taux de 50,7 % d'hommes, supérieur à celui du canton (48,2 %)[31].
Pyramide des âges de Saint-Sulpice en 2020 (%)[31]
Le journal de la commune, qui paraît six fois par an depuis 1975, s'appelle Le Serpeliou[32].
Culture et patrimoine
Monuments
L'église romane fut fondée au XIe siècle et donnée entre 1098 et 1111 à l'Abbaye de Molesme[33], avec l'aval de l'évêque de Lausanne de l'époque, Gérold de Faucigny[34]. La nef, en ruines, ayant été démolie au XVIIIe siècle, au XXIe siècle, il ne subsiste que le chevet à trois absides romanes. Des investigations archéologiques et une restauration exemplaire ont eu lieu en 1898-1903 sous l'influence d'Albert Naef et Henry de Geymüller, ainsi qu'en 1973-1974[35].
↑Paul Bissegger, Église de Saint-Sulpice (Guides de monuments suisses publiés par la Société d'histoire de l'art en Suisse), Série 33/321-322, Berne 1982 (ISBN3-85782-321-6).
↑Marion Moussadek, « Interview – Charles Aznavour nous reçoit chez lui au bord du Léman », 24 heures, (lire en ligne, consulté le ).