Sarah Harrison (journaliste)Sarah Harrison
Sarah Harrison, née en 1982, est une journaliste britannique et chercheuse en droit qui travaille avec l'équipe de défense juridique de WikiLeaks. Elle est considérée comme la plus proche conseillère de Julian Assange. Au milieu des années 2010, elle est directrice de la Fondation Courage. Assistance d'Edward SnowdenSarah Harrison aide le lanceur d'alerte Edward Snowden à obtenir l'asile, à la suite de ses révélations en 2013, sur plusieurs programmes de surveillance de masse américains et britannique[1]. En , à Hong Kong, elle travaille avec l'équipe de Wikileaks pour obtenir plusieurs offres d'asile pour lui et négocie son départ afin de pouvoir demander l'asile[1]. En route vers l'Amérique latine avec Edward Snowden, elle reste bloquée pendant 39 jours avec lui dans la zone de transit de l'aéroport international Cheremetievo de Moscou en [1]. Elle l'assiste dans sa demande légale du droit d'asile auprès de 21 pays et participe à sa demande d'asile en Russie[1]. Mise sous enquêteEn décembre 2014, Google prévient Wikileaks avoir, près de trois ans plus tôt, légalement mais secrètement transmis au département de la Justice des États-Unis, l'ensemble de ses données concernant Sarah Harrison et deux autres journalistes collaborant alors avec Wikileaks[2]. En 2019 et à la suite de longues démarches judiciaires entreprises par la journaliste Stefania Maurizi dans le cadre du Freedom of Information Act 2000, la Metropolitan Police admet avoir partagé des informations avec la justice américaine sur Sarah Harrison et les deux autres journalistes (Joseph Farrell également britannique, et l'Islandais Kristinn Hrafnsson). La Metropolitan Police refuse toutefois de divulguer le contenu des informations transmises aux États-Unis[3]. RécompensesEn 2015, Sarah Harrison reçoit le prix « Willy Brandt pour le courage politique »[4]. Notes et références
Voir aussiFilmographie
Articles de presse
Articles connexesLiens externes
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