Depuis sa description en 2002[2] il y a eu plusieurs études phylogénétiques qui impliquent le sous-ordre des Sclerodermatineae[3].
L'étude de 2012[4] présente une analyse phylogénétique complète du sous-ordre des Sclerodermatineae, en utilisant un échantillonnage des taxons et des séquences moléculaires, afin d'évaluer les relations taxonomiques et d'examiner leur âge, les variétés ancestrales et des associations ectomycorhiziennes du sous-ordre.
La plupart des espèces du sous-ordre des Sclerodermatineae sont considérées comme ectomycorhiziennes[5],[4]. Par exemple, les espèces des genres Pisolithus et des sclérodermes sont utilisées dans des projets de reboisement, car elles peuvent former des ectomycorhizes avec de multiples espèces d'arbres hôtes[6]. Les espèces de Phlebopus produisent de grandes fructifications qui sont recueillies dans un large éventail d'habitats, y compris les prairies en Afrique et en Australie (qui manquent hôtes ectomycorhiziennes), les forêts fragmentées en Argentine et en Bolivie, et les forêts d'Asie du Sud de Dipterocarpaceae.
Ce sous-ordre ne contient cinq familles selon l'étude de 2006[5] les Sclerodermatineae sont situés de la façon suivante dans le phylogramme des Boletales.
En 2006[5] l'emplacement des six sous-ordres des Tapellinae, Coniophorineae, Paxillineae, Suillineae, Sclerodermatineae et des Boletineae sont précisés, et depuis complétés pour les Sclerodermatineae en 2012, en y plaçant les genres Calostoma, Phlebopus, Boletinellus, Gyroporus, Scleroderma, Astraeus et Pisolithus[4] sont représentées dans le phylogramme de l'ordre des Boletales comme suit :
↑(en) P.M. Kirk, P.F. Cannon, D.W. Minter et J.A. Stalpers, Dictionary of the Fungi, Wallingford CABI, , 760 p. (ISBN978-0-85199-826-8, lire en ligne)
↑(en) Manfred Binder et A. Bresinsky, « Derivation of polymorphic lineage of Gasteromycetes from boletoid ancestors », Mycologia, vol. 94, no 1, , p. 85–98 (lire en ligne)
↑(en) David S. Hibbett, Manfred Binder, Joseph F. Bischoff, Meredith Blackwell, Paul F. Cannon, Ove E. Erikson, Sabine Huhndorf, Timothy James, Paul M. Kirk, Robert Lücking, H. Thorsten Lumbsch, François Lutzoni, P. Brandon Matheny, David J. Mc Laughlin, Marta Powell, Scott Redhead, Conrad L. Schoch, Josep W. Spataphora, Joost A. Stalpers, Rytas Vilgalys, Catherine Aime, André Aptroot, Robert Bauer, Dominik Begerow, Gerald L. Benny, Lisa A. Castelbury, Pedro W. Crous, Yu-Cheng Dai, Walter Gams, David M. Geiser, Gareth W. Griffith, Cecile Gueidan, David L. Hawksworth, Geir Hestmark, Kentaro Hosaka, Richard A. Humber, Kevin D. Hyde, Joseph E. ironsise, Urmas Köljalg, Cletus P. Kurtzman, Karl-Henrik Larsson, Robert Lichtwardt, Joyce Longcore, Jolanta Miadlikowsk, Andrew Miller, Jean-Marc Moncalvo, Sharon Mozley Standridge, Franz Oberwinkler, Erast parmasto, Valérie Reeb, Jack D. Rogers, Claude Roux, Leif Ryvarden, José Paulo Sampaio, Arthur Schüßler, Junta Sujiyama, R. Greg THorn, Leif Tibell, Wendy A. Untereiner, Christopher Walker, Zheng Wang, Alex Weir,, Michael Weiss, Merlin M. White, Katarina Winka, Yi-Jian Yao et Ning Zhang, « A higher-level phylogenetic classification of the Fungi », Mycological Research, Elsevier, David L. Hawkworth, no 111, , p. 509-547 (lire en ligne)
↑ ab et c(en) Andrew Wilson, Manfred Binder et David Hibbett, « Diversity and evolution of ectomycorrhizal host associations in the Sclerodermatineae (Boletales, Basidiomycota) », New Phytologist, vol. 194, no 4, , p. 1079–1095 (lire en ligne)
↑ ab et cManfred Binder et al, « Molecular systematics and biological diversification of Boletales », Mycologia, (lire en ligne)
↑Molina et Trappe, 1982b; Danielson, 1984;. Sanon et al, 2009