C'est un croiseur à coque composite (structure métallique et bois), avec une armure minimale en simple acier de 60 mm pour la ceinture et le pont. Il est muni d'un gréement de trois-mâts barque avec 1 988 m2 de voilure et de 2 machines à vapeur.
Ce croiseur assez rapide est typique de toute une série de croiseurs légers qui ont été conçus pour la chasse des navires marchands ennemis.
Histoire
Le , le jugement prononcé à l'issue du premier procès du capitaine Dreyfus est cassé. L'affaire est renvoyée devant le conseil de guerre de Rennes. Le Sfax quitte Fort-de-France le pour aller chercher Dreyfus, détenu à l'île du Diable depuis plus de quatre ans[1]. Le Sfax arrive en vue de l'île du Salut le . Le , le navire quitte l'île du Diable[2]. Dreyfus est maintenant simple prévenu, il est replacé dans son grade et peut endosser l'uniforme[1]. Il reste aux arrêts de rigueur sur le Sfax[3]. Le Sfax arrive à l'île Saint-Vincent, une des îles du Cap Vert le , d'où il repart le après avoir ravitaillé en charbon. Le , il arrive en vue de Belle-Ile-en-Mer et prévient de son arrivée le sémaphore du Talut, l'un des sémaphores de l'île. Il débarque à Port-Haliguen dans la nuit du au 1er juillet, à 2 h 15[4]. Dreyfus est aussitôt conduit à la prison militaire de Rennes, en attendant son deuxième procès[5].
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Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383 p. (ISBN978-2-35678-056-0)
Guy Le Moing, Les 600 plus grandes batailles navales de l'histoire, Rennes, Marines Éditions, , 619 p. (ISBN978-2-35743-077-8)
Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, t. II : 1870-2006, Millau, Rezotel-Maury, , 591 p. (ISBN2-9525917-1-7, lire en ligne)