Le shako, schako ou mirliton, est un couvre-chef militaire, en forme de cône tronqué avec une visière[1] ; il était souvent en feutre et décoré d'une plume (nommée casoar), d'un pompon ou d'un galon.
C'est le couvre-chef qui remplace le bicorne à partir de l’année 1806 chez les officiers des armées. C'est l'armée prussienne qui fut la première à le porter, il avait alors le nom de shako hongrois. Il sera progressivement remplacé par le képi dans les années 1860.
Origine
Le shako faisait partie de l'uniforme des hussards hongrois au XVIIIe siècle. Le terme dérive du nom hongrois de ce couvre-chef, csákó (prononcé /ˈtʃaːkoː/), dont le sens est à l'origine « (chapeau) à bord écarté » et vient d'un mot hongrois dialectal, csákó, utilisé pour les cornes des animaux et signifiant « tourné vers le haut et l'extérieur »[2]. Autres orthographes : chako, czako, schako et tschako.
En France
En France, il est encore porté par les élèves-officiers, officiers-élèves et cadres de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, ceux de l'École des officiers de la Gendarmerie nationale, ainsi que par le régiment d'infanterie de la Garde républicaine et le Service de sécurité du ministère de l'Intérieur. Dans la Marine nationale, shako est le surnom des fusiliers marins, en souvenir de la coiffure des soldats embarqués en bâtiment de surface.
Notes et références
Voir aussi
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